Un adolescent dans sa chambre parle à la caméra: « Chez moi, Internet, ça rame. Et ma mère s’en fout complètement ». Puis il crie de sa chambre: « Maman, c’est quand qu’on change d’Internet ? » (on voit la maman qui pend le linge). Il continue, face à la caméra: « Mais à partir de demain, ça va changer ». On le voit s’interrompre quand il sert du café à sa mère qui est pressée. Quand elle lui demande « Alors, Anthony, cette interro ? », il répond « Le prof, il a dit que … », il s’interrompt et tient devant lui une pancarte « chargement en cours ». A table, il sert un spaghetti à la fois et en faisant la vaisselle, il laisse tomber une assiette. A nouveau face à la caméra, il continue: « On y est presque, faut rien lâcher ». Quand sa mère lui demande « Anthony, tu me fais couler un bain ? », il le fait couler tout doucement avec une pancarte sur le robinet « Temps restant: 7h34 ». Sa mère crie alors « C’est bon, t’as gagné, on change d’Internet ».
L’annonceur a communiqué que le but de la publicité est de mettre en évidence avec humour la rapidité de ses vitesses internet.
C’est pour cette raison qu’il a volontairement mis en scène un adolescent qui élabore des astuces pour montrer à sa maman ce qu'il vit au quotidien avec une connexion internet peu puissante.
Il ne pense, par conséquent, en aucun cas donner l'exemple d'un enfant tout-puissant face à un parent contraint de lui céder.
Le Jury a constaté que le spot met en scène un adolescent qui trouve différents stratagèmes pour amener sa mère à accepter de passer à un internet plus rapide.
Le Jury est d’avis qu’il n’est pas question de chantage dans la publicité mais que le spot montre de manière humoristique et créative comment un adolescent traduit au quotidien pour sa mère les inconvénients auxquels il est confronté à cause de la lenteur de la connexion internet. Le Jury est également d’avis que le spot ne contient aucune agressivité.
Le Jury a estimé que cette publicité ne jette pas de discrédit sur l’autorité parentale et ne remet pas en cause une attitude, un comportement ou un style de vie positifs.
Le Jury a également estimé que la publicité ne manque pas de respect par rapport à la femme et n’est pas contraire aux Règles du JEP en matière de représentation de la personne.
A défaut d’infractions aux dispositions légales ou autodisciplinaires, le Jury a estimé n’avoir pas de remarques à formuler sur ces points.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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