Papa: « Alors Thomas, on prend quelle promo ? Le décodeur numérique pour regarder tes chaînes préférées dans ta chambre ou les 60 € de remise ? Comme ça on peut acheter … je sais pas moi… des livres ! »
Enfant: « Des livres ? Ces gros machins remplis de feuilles avec plein de textes écrits dessus ? »
Papa: « Euh oui. »
Enfant: « Ça va pas la tête ?! »
Voix off: « En ce moment, à l’achat d’un Pack Trio de VOO, nous vous offrons une VOO Box pour profiter du numérique sur votre deuxième télé ou 60 € de remise pour profiter de ce que vous voulez. En plus, les frais d’activation sont offerts. Plus d’infos au 0800/800 25 ou sur voo.be. Offre soumise à conditions. »
L’annonceur a communiqué avoir choisi d’initiative de supprimer le spot litigieux de l’antenne car il a réalisé qu’il pouvait éventuellement heurter la sensibilité de chacun.
Le but de cette publicité était simplement de mettre en scène une réponse typique qu’un enfant pourrait apporter à ses parents. Cette publicité reste en ligne avec le positionnement de l’annonceur qui le pousse à montrer des situations de la vie réelle.
Cependant, étant donné que la littérature est une valeur importante dans la culture des enfants, valeur que l’annonceur partage, il a décidé de l’enlever de l’antenne.
Le Jury a constaté que, dans le spot radio, un enfant s’indigne quand son père suggère d’acheter des livres.
Le Jury a estimé que la publicité dénigre ainsi la lecture et remet en cause un style de vie positif, ce qui est contraire aux articles 12 et 18 du code de la Chambre de Commerce Internationale.
Le Jury a également estimé que la publicité témoigne d’un manque de responsabilité sociale.
Eu égard à ce qui précède, le Jury a demandé à l’annonceur de modifier la publicité et à défaut de ne plus la diffuser.
A cet égard, le Jury a noté que l’annonceur a décidé de sa propre initiative de ne plus diffuser le spot en question.
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