L’affiche montre une femme nue qui souffle dans le chas d’une grande aiguille une bulle ayant la forme d’une femme identique qui paraît rayonnante et sourit. En dessous « Hello New Me » et logo de l’annonceur.
L’annonceur s’est dit étonné par cette plainte. Il affirme que la plaignante a mal interprété l’image de la campagne et qu’en tant que femme, elle s’est visiblement sentie attaquée par ce visuel. L’annonceur a fait valoir que Veritas a précisément voulu communiquer le contraire.
Il a précisé que le baseline implique que Veritas peut faire la différence. Une femme peut, grâce aux accessoires, se différencier des autres et créer son propre look sur mesure. Il a précisé que c’est l’objectif de Veritas : oser s’exprimer en tant qu’individu d’une manière tout à fait nouvelle et unique, et ce en combinant des accessoires et en créant soi-même. La cliente crée véritablement un nouveau moi, extérieurement, mais aussi intérieurement. Elle ne semble pas seulement différente, mais elle le ressent également : radieuse, confiante, comme une renaissance. D’où cette campagne : « Hello, new me ».
L’annonceur a précisé qu’il a essayé d’exprimer cette dimension émotionnelle dans cette première campagne. Une femme souffle dans une bulle, qui forme un « nouveau moi ». Celle-ci est nue (une nudité belle et pure, sans mettre l’accent sur la nudité), parce que les accessoires ne sont pas essentiels, mais bien l’effet qu’un accessoire a sur chaque individu.
Le Jury a examiné la publicité en question.
Le Jury est d’avis que du point de vue du consommateur, la représentation d’un corps féminin nu dans cette publicité est sans lien évident avec le produit promu. Vu que pareille forme de communication peut susciter des réactions négatives auprès du public, le Jury a estimé devoir formuler un avis de réserve, conformément à l’art. 2 de son règlement.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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