Le spot montre une petite fille et le texte (+ voix off) « Buvez et c’est elle qui n’aura plus soif ».
Ensuite, on voit un pack de six bouteilles de SPA Reine avec sur l’emballage la photo d’un enfant souriant qui boit à une fontaine. On voit aussi les logos de SPA et de UNICEF. Le mot « soutient » est écrit entre les deux. Voix off : « En ce moment, achetez SPA Reine et soutenez l’UNICEF ».
L’annonceur a constaté que le plaignant a estimé la publicité « cynique et de mauvais goût », et même fausse, car inciter le gens ici à boire de l’eau ne résoudra pas les problèmes d’eau dans le tiers-monde.
L’annonceur a déploré cette réaction et pense que le consommateur n’a pas compris son engagement sociétal dans lequel s’inscrit ce partenariat avec l’UNICEF.
L’annonceur a communiqué que l’action Spa Reine a pour objectif d’offrir 20 millions de litres d’eau purifiée dans le cadre du projet WaSH. Spa Reine s’engage à payer l’intégralité de la contribution nécessaire à l’UNICEF. Pour le consommateur, le prix des produits reste le même.
L’annonceur a fait valoir que la publicité tend à faire connaître l’action et à inciter le consommateur à s’y associer : car sans payer plus que d’habitude pour se procurer l’eau de Spa Reine, le consommateur participe à une action UNICEF.
L’annonceur a précisé que le partenariat UNICEF-Spadel s’inscrit dans la campagne WaSH (Water, Sanitation and Hygiene) lancée par l’UNICEF, qui intègre l’approvisionnement en eau, l’installation de latrines améliorées et la promotion de l’hygiène dans les pays en voie de développement.
L’annonceur a ajouté que l’eau étant l’élément-clé du programme, il était naturel pour le Groupe SPADEL d’y contribuer : leader des eaux minérales en Belgique, la protection des nappes aquifères pour garantir la pureté de l’eau minérale est leur défi de tous les jours. Conscients de l’importance vitale de l’eau pour toute vie sur terre, leur responsabilité sociétale les motive à agir concrètement également là où la population n’a pas accès à l’eau potable.
L’annonceur a confirmé que son devoir est alors de partager son savoir-faire et de contribuer à des programmes tels que celui-ci, car la vie collective n’est possible dans la durée que si chacun s’en considère responsable.
Envoyer des bouteilles d’eau de Spa en masse dans ces pays du tiers monde n’a en effet pas de sens, n’est pas réaliste et n’offre pas de solution durable au manque d’eau. Par contre, coopérer à un programme qui implique la population et lui donne l’opportunité de boire de l’eau pure, d’utiliser de vraies latrines, de se laver les mains avec de l’eau et du savon et qui comprend un volet éducatif, pour faire comprendre l’importance de ces gestes fondamentaux de bonne hygiène, est une démarche qui participe à la mise en place des conditions indispensables à sa survie.
L’annonceur a relevé qu’on ne peut pas oublier qu’en Afrique, un enfant sur cinq de moins de cinq ans, n’a pas accès à l’eau potable ; 5.000 enfants de mois de cinq ans en meurent, chaque jour.
L’annonceur est d’avis que nous avons la chance, dans un pays comme la Belgique, d’avoir accès à de l’eau pure, et même à différents types d’eau ; Spadel est consciente de par son activité, combien il est difficile de mettre en place des mesures draconiennes pour préserver nos aquifères, soyons fiers d’apporter une aide à des enfants dans des pays où l’eau ne coule pas de source.
Pour finir, l’annonceur a ajouté que le plaignant invoque les problèmes environnementaux liés à la consommation d’eau en bouteille : il ne voit pas le lien avec la publicité attaquée et ne pense pas qu’il soit utile de commenter ce débat de société à l’occasion d’une réaction à une publicité. Pour le surplus, l’annonceur se réfère au communiqué de presse de mars 2008, placé sur le site www.spawater.com > corporate site>communiqués de presse, et qui reprend la liste de toutes les mesures environnementales mises en place par Spadel depuis très longtemps déjà.
Le Jury a constaté que ce spot montre une petite fille avec le doigt dans la bouche, suivi par le texte « buvez et c’est elle qui n’aura plus soif ». Ensuite, le spot présente un pack de six bouteilles de Spa Reine avec sur l’emballage la photo d’un enfant souriant qui boit à une fontaine. Voix féminine : « En ce moment, achetez Spa Reine et soutenez l’Unicef ».
L’annonceur a communiqué que ce spot a pour objectif de faire connaître au public l’action qui s’inscrit dans un partenariat avec UNICEF dans le cadre du projet WaSH (Water, Sanitation and Hygiene) afin d’inciter le consommateur à s’y associer (sans payer plus que d’habitude pour de l’eau de Spa Reine, il participe à une action Unicef afin d’intégrer l’approvisionnement en eau, l’installation de latrines améliorées et la promotion de l’hygiène dans les pays en voie de développement).
Le Jury a estimé que ce message est clair et se limite à inciter le public à soutenir l’engagement de Spa. Selon le Jury, la phrase "Buvez et c'est elle qui n'aura plus soif " est formulée de façon générale de telle sorte qu'elle n'est pas susceptible d'être prise au premier degré.
Il est d’avis que ce message n’est pas de nature à être perçu comme étant cynique. Ce message n’exprime aucun sentiment ou opinion contraire à la morale. De plus, le spot ne montre pas la maigreur des enfants et ne fait pas état de la souffrance.
A défaut d’infraction aux dispositions légales et autodisciplinaires, le Jury a estimé n'avoir pas de remarques à formuler.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé
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