L’annonce contient un graphique avec une ligne rouge qui descend et le texte « Beleggen op de beurs » et une ligne bleue horizontale avec le texte « Huurinkomsten assistentiewoningen » et sous le graphique, le texte : « Het coronavirus heeft de beurzen diep in het rood gejaagd. ».
Elle contient aussi entre autres le texte suivant :
« De klassieke spaar- en beleggingsproducten verkeren op dit moment in crisis: de rentevoet bedraagt 0%, straks moet u zelfs nog betalen om uw zuurverdiende centen op uw spaarrekening te laten staan en het coronavirus heeft wereldwijd de beurzen diep in het rood gejaagd.
U zoekt een veilige, maar ook rendabele belegging voor uw zuurverdiende centen en blijft liever weg van de aandelenmarkt. Heeft u al gedacht aan investeren in een erkende assistentiewoning van Senior Homes?
Misschien is het moment gekomen dat wij iets voor u kunnen betekenen. Assistentiewoningen blijven immers een veilige en rendabele investering, met een rendement van om en bij de 3% netto. Beter dan dit zal u vandaag de dag moeilijk vinden… ».
Le plaignant a fait référence au graphique qui lui semble erroné et trompeur. Selon lui, il s'agit d'une comparaison trompeuse entre l'investissement en bourse et l'investissement dans une résidence-services.
L'annonceur a tout d'abord précisé que le graphique de cette campagne est basé sur les cours du BEL20 entre mi-février et mi-mars 2020 (la campagne a été élaborée fin mars car la date de livraison des encarts tels que celui dans lequel figurait l'annonce est de plus d'un mois avant la publication) et est mis en regard de l'évolution des loyers de ses résidences.
Il a déclaré que l'idée derrière ce graphique était de montrer qu'aucune de ses 300 résidences-services louées n'avait connu de baisse de prix ou d'arriérés de loyer alors que la volatilité des bourses augmentait fortement à cause des nouvelles concernant la COVID-19.
Il lui a semblé évident qu'il s'agissait d'une tendance générale qui se manifestait à ce moment-là. Normalement, cela aurait dû être accompagné d'une référence claire de la source mais cela n’a manifestement pas été fait. Il souligne toutefois qu'il a choisi le graphique qui apparaît ici sans aucune mauvaise intention et par souci de simplicité.
L'annonceur regrette donc que ce graphique puisse être considéré comme trompeur ou mensonger, ce qui n'est jamais le but dans sa publicité. Il suppose que cela est en partie dû au fait qu'entre-temps les marchés boursiers ont également connu une reprise miraculeuse, que personne n'aurait pu prédire. Son objectif est de bien faire et il obtient également de bons résultats, tant pour ses investisseurs que pour ses résidents, et il voulait utiliser cette publicité pour le démontrer en ces temps tumultueux. Il n'a pas l'intention de diffuser des informations fausses ou douteuses.
Le Jury a pris connaissance de l’annonce en question et de la plainte qui la concerne et qui renvoie au graphique utilisé dans cette annonce.
A cet égard, suite à la réponse de l'annonceur, il a noté que le graphique de cette campagne, établi à la fin du mois de mars compte tenu du fait que la date de livraison des pièces jointes telles que celle dans laquelle figure l'annonce est de plus d'un mois avant sa publication, est basé sur les cours du BEL20 entre mi-février et mi-mars 2020 et a été comparé à l'évolution des loyers de ses résidences.
Il a également noté que la démarche de l'annonceur derrière ce graphique simplifié était de démontrer une tendance générale qui se déroulait à ce moment-là (pas de baisse de prix/arriérés de loyer dans ses résidences-services alors que la volatilité sur les marchés boursiers augmentait fortement à cause des nouvelles concernant la COVID-19).
Le Jury est d’avis que cette idée générale ressort également suffisamment clairement de l'annonce vue dans son ensemble et que la simple utilisation du graphique stylisé n'est pas de nature à y changer quelque chose.
Il a donc estimé que la publicité n’est pas de nature à tromper le consommateur moyen sur ce point.
Le Jury est néanmoins d’avis que, pour éviter toute confusion possible, il aurait été opportun de mentionner la source de la ligne du graphique concernant les investissements boursiers, comme l'admet d’ailleurs l'annonceur lui-même dans sa réaction.
Compte tenu de ce qui précède, le Jury a donc estimé devoir formuler un avis de réserve conformément à l'article 1 de son règlement en ce qui concerne l’utilisation de ce graphique dans l'annonce en question et en appelle à la responsabilité de l’annonceur.
Un avis de réserve implique que l’annonceur est libre concernant la suite qu’il donne à cet avis.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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