Au début du spot, on entend une vibration.
Femme 1: « Ben décroche, ton GSM sonne ! »
Femme 2: « Non, il est éteint. »
On entend à nouveau une vibration.
Femme 1: « Ah ben non, je l’entends jusqu’ici, je ne suis pas folle ! »
Femme 2: « Il est éteint, continue à travailler d’accord ? »
Puis elle émet un petit gémissement.
Voix-off: « Cette semaine avec Flair, on vous dit tout sur l’orgasme et, en vente avec le magazine, un mini vibro pour un maxi effet. »
L’annonceur a communiqué que cette publicité vise en premier lieu les lectrices de Flair, un public constitué principalement de jeunes femmes qui s’informent volontiers de manière ouverte et légère mais correcte sur la sexualité et les relations notamment.
De plus, la publicité vise à être humoristique, tout au plus suggestive, et jamais choquante.
Qu’elle ne soit pas au goût (subjectif) de la plaignante est dommage mais cela ne rend pas la publicité contraire à une disposition légale ou autodisciplinaire.
Il est donc d’avis que la plainte est non fondée
Le Jury a pris connaissance du spot radio qui annonce un mini-vibro avec un numéro du magazine dont une des contributions est consacrée à l’orgasme.
Compte tenu du contexte social actuel, le Jury a estimé que le spot n’est pas contraire aux normes de décence couramment admises et ne porte pas atteinte à la dignité de la femme.
Le Jury a également estimé que cette publicité n’est pas de nature à causer un préjudice moral à des enfants ou à des adolescents.
A défaut d’infraction aux dispositions légales et autodisciplinaires, le Jury a estimé n'avoir pas de remarques à formuler sur ces points.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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