VO : « Proximus présente : le plus impatient des réseaux. »
Femme 1 : « Oui bonjour. Je suis bien aux urgences ? »
Femme 2 : « Oui, je vous écoute. »
Femme 1 : « Alors, j’aimerais qu’on m’amène d’urgence dans un Proximus Center. J’ai vu un iPhone 6S pour 99€. »
Femme 2 : « Vous êtes aux urgences ici, Madame. »
Femme 1 : « Mais justement, c’est une urgence. »
VO : « Foncez dans votre Proximus Center et recevez un iPhone 6S pour seulement 99€ avec un abonnement Smart+Phone 45. Infos et conditions dans votre Proximus Center. »
Le plaignant trouve cette publicité irréfléchie alors qu’on sait que pas mal de gens téléphonent aux urgences pour des tas de choses non appropriées et que cela perturbe ce service alors que la vie de personnes est en danger. Il n’accepte pas que des « inconscients » s’en servent pour leurs profits et craint que cela ne donne des idées à certains.
L’annonceur a communiqué que le spot est clairement humoristique et non réaliste, entre autres par le dialecte de l’acteur. Il est dès lors d’avis que le spot n’incite aucunement à appeler les services d’urgence dans des situations non appropriées.
Le Jury est d’avis que le spot est clairement identifiable en tant que message publicitaire réalisé de manière manifestement exagérée et irréelle.
Il est également d’avis que ce message publicitaire n’est pas de nature à inciter à passer des appels déplacés aux urgences.
Compte tenu de ce qui précède, le Jury a estimé que ce spot n’est pas de nature à banaliser des comportements socialement répréhensibles ou à affecter le fonctionnement des services d’urgence et ne témoigne pas non plus d’un manque d’un juste sens de la responsabilité sociale.
A défaut d’infraction aux dispositions légales et autodisciplinaires, le Jury a dès lors estimé n'avoir pas de remarques à formuler sur ces points.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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