VO : « SNAB Group. Vos dealers Nissan SNAB Group vous proposent les déclics Nissan. »
Homme 1 : « Ça c’est une belle remise. »
Homme 2 : « Ah, tu l’as dit. »
Homme 1 : « Ça c’est une belle remise. »
Homme 2 : « Tu l’as dit deux fois. »
VO : « En janvier chez Nissan profitez de doubles conditions salon et de financements super avantageux et roulez en Nissan Qashqai à partir de 20.750€. Offre soumise à conditions. Emprunter de l’argent coûte aussi de l’argent.
Vos dealers Nissan SNAB Group à Uccle, Berchem et Zaventem. SNAB Group.
Nissan, innovation that excites. »
Alors que la consommation de drogues ne cesse d'augmenter et de se banaliser auprès de la jeunesse, le plaignant trouve que l'utilisation du terme 'dealer' n'est pas des plus appropriée alors qu'il existe le terme 'concessionnaire' qui s'applique bien au domaine de l'automobile.
Le Jury a examiné la publicité en question dans le cadre des articles 4 et 6 de son règlement (voir www.jep.be, rubrique “Règlement”) qui disposent qu’en cas d’irrecevabilité, d’infractions manifestes ou d’absence manifeste d’infractions, l’annonceur n’est pas invité à communiquer son point de vue.
Le Jury a constaté que le spot radio se réfère aux dealers Nissan SNAB Groupe qui proposent les ‘déclics Nissan’ et qu’il renvoie aux conditions salon des dealers Nissan à Uccle, Berchem et Zaventem.
Le Jury est d’avis que le terme ‘dealer’ est rentré dans le langage courant pour désigner les concessionnaires automobiles. Il s’agit en effet d’un anglicisme mais qui n’est pas réservé au domaine de la drogue.
Le Jury a dès lors estimé que la publicité ne banalise pas la consommation de drogues en utilisant le terme ‘dealer’ dans le contexte du Salon de l’auto.
A défaut d’infraction aux dispositions légales et autodisciplinaires, le Jury a estimé n'avoir pas de remarques à formuler sur ce point.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
Rue Bara 175, 1070, Bruxelles, Belgique.
E-mail: info@jep.be
Tel: +32 2 502 70 70
