L’affiche a pour titre « Le calme avant la tempête ». Sur la gauche, on voit l’avant d’une voiture avec le symbole Mercedes et sur la plaque minéralogique « sse C ».
L'annonceur a fait savoir que l’affiche dont question constitue un "teaser" précédant la campagne d'affichage proprement dite et que, dans la mesure où ce teaser ne montre qu'une infime partie de la voiture qui ne permet pas de reconnaître de quel modèle il s'agit, il n’a pas repris de mention légale. Il a précisé que sur l'affiche proprement dite, qui a été apposée par surcollage après quelques jours et qui illustre la Mercedes Classe C, il va de soi qu’il a mentionné les émissions de ce modèle, dans le parfait respect des consignes en la matière.
Le Jury a noté que l’affiche en question constituait un teaser précédant l’affiche proprement dite sur laquelle les mentions CO2 figurent conformément à l’article 5 du code Febiac.
Le Jury a constaté que sur l’affiche en question ne figure aucune mention concernant les émissions CO2 et la consommation de carburant et que l’affiche est donc en infraction avec l’article 7 et l’annexe IV de l’AR du 05/09/2001 et avec l’article 5 du code Febiac.
L’AR du 05/09/2001 stipule en son article 7 que l’ensemble de la documentation promotionnelle doit contenir les données relatives aux émissions CO2. L’annexe IV de l’AR précise que si la documentation promotionnelle mentionne uniquement la marque et ne fait référence à aucun modèle particulier, il n’est pas nécessaire de fournir ces données.
Or, en l’espèce, on peut clairement identifier la Classe C de Mercedes sur l’affiche.
Ceci n’aurait pas été le cas si le visuel transmis par l’annonceur le 10 octobre en format PDf avait été utilisé. Sur ce dernier, le modèle n’est en effet pas identifiable.
Sur base de ce qui précède, le Jury a demandé à l’annonceur de modifier l’affiche en question en la rendant conforme et entre-temps de ne plus la diffuser.
A cet égard, le Jury a noté que l’affiche en question n’est plus apposée depuis le 29 septembre.
L’annonceur a confirmé qu’il a fait le nécessaire pour que la publicité incriminée ne soit plus diffusée et qu’à l’avenir ses messages publicitaires respecteront l’article 5 du code Febiac.
L’agence a fait savoir qu’il y a eu une erreur, que la campagne est clôturée et que le matériel diffusé dans les magazines représente la voiture en entier avec une mention légale correcte.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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