Un spot TV montre un vendeur installant une caméra dans un magasin Media Markt. Une femme aux cheveux bruns passe alors afin de demander un renseignement. En lui répondant, il tente de la placer le plus près possible de la caméra pendant qu’il communique par des gestes avec son collègue, dans le dos de la femme. Son décolleté apparaît finalement sur tous les écrans du magasin.
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Un spot TV montre un jeune homme aux cheveux roux qui hésite entre deux appareils photo. Il se dit ce qui suit : « Si elle me frappe la joue droite, je prends celui-ci. Si elle me frappe la joue gauche, je prends celui-là ». Ensuite, il touche le sein gauche d’une jeune femme, qui le gifle d’abord d’un côté puis de l’autre. Il la remercie.
Texte : « Le plus difficile sera de choisir. »
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L’annonceur conteste la première plainte pour deux raisons.
Premièrement, il n’était nullement dans ses intentions de heurter le téléspectateur, ni de ridiculiser la femme, comme le plaignant l’interprète. L’annonceur est très attaché à la défense des droits des femmes. Deuxièmement, son intention était uniquement de faire un spot drôle, décalé et, certes, un peu sexy mais rendant hommage à la féminité plutôt qu’en la dénigrant.
L’annonceur conteste la deuxième plainte pour les raisons suivantes. Le plaignant estime que ce spot TV dénigre, ridiculise et insulte les femmes. Le spot TV a été créé dans le cadre de la campagne de fin d’année sur le thème « Le plus difficile sera de choisir ». Ce spot a d’abord été réalisé pour montrer qu’il y a tant de choix chez Media Markt qu’il convient de trouver une manière pour se tirer de l’impasse. Le spot doit être interprété de façon humoristique et ludique. Ce spot n’a surtout pas l’intention de dénigrer les femmes en général. Au contraire, compte tenu que la femme se sent très agressée par l’action du jeune homme et le gifle à deux reprises au visage, le spot montre justement qu’une telle action vis-à-vis d’une femme est intolérable. L’annonceur regrette que ce spot TV soit interprété différemment par le plaignant.
Le Jury a constaté que ces spots ont été réalisés avec un clin d’oeil humoristique évident. Compte tenu de ce caractère manifestement humoristique et irréel, le Jury a estimé que ces spots ne comprennent pas le risque d’être perçus au premier degré par le grand public. Dans ce contexte, il a considéré que ces spots ne sont pas insultants ou dénigrants à l’égard de la femme et ne sont pas de nature à porter atteinte à la dignité de la femme.
A défaut d’infraction aux dispositions légales et/ou autodisciplinaires, le Jury a estimé n’avoir pas de remarques à formuler.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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