L’affiche avec le titre « Au fil des marques » montre une femme nue entourée d’une toile d’araignée couverte de gouttes d’eau, en forme de robe. Les parties intimes ne sont pas visibles. En dessous, le logo de Galeria Inno.
L’annonceur a communiqué ne pas être d'accord avec la vision contenue dans la plainte:
* Philosophiquement parce que Galeria Inno considère depuis très longtemps, la "Femme"-dans toutes ses diversités- comme son interlocutrice la plus précieuse; la femme est non seulement sa consommatrice mais elle constitue aussi la plus grande partie de son personnel... Peut-on dès lors imaginer raisonnablement qu’il ait, d'une quelconque façon, une vision de la Femme comme celle que lui impute le plaignant ?
* Galeria Inno communique sur ce thème, avec succès, à destination de ses clients cible, depuis de très nombreuses années, en conservant un souci d'esthétisme qui fait partie des valeurs de sa marque. Il a renvoyé à cet égard aux 8 derniers visuels : dans aucun des visuels les produits/marques n’apparaissent directement en ligne avec ceux/celles qu’il commercialise, il s’agit toujours d’univers oniriques où la beauté et la saison jouent un rôle fondamental.
* Le visuel mis en cause a été testé par un Institut de sondage extérieur, avant réalisation, pour détecter si la communication et le caractère spécifique de ce mannequin étaient éventuellement de nature à ne pas correspondre (au sens large) aux valeurs auxquelles s'attend leur consommateur de la part de Galeria Inno ; dans cette vision, cette réalisation n'a pas soulevé la moindre mise en cause ;
*Enfin, la perception du plaignant peut être contre balancée fermement par les très nombreuses marques d'intérêt et de sympathie reçues sur cette même approche...
Le Jury a constaté que l’affiche avec le slogan ‘Au fil des marques’ représente une femme vêtue d’une toile d’araignée parsemée de gouttes d’eau.
D’emblée, le Jury a souligné le caractère esthétique de la campagne et n’y a trouvé aucun élément érotique ou qui offenserait la décence selon les normes couramment admises.
Le Jury a estimé que cette affiche n’est pas de nature à porter atteinte à la dignité de la femme ni a être perçue comme obscène par le grand public.
A défaut d’infraction aux dispositions légales et autodisciplinaires, le Jury a estimé n'avoir pas de remarques à formuler.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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