Voix masculine : « Il y a celles qui font battre les cœurs et celles qui laissent sans voix. Celles qui ont du caractère et celles qu’on n’oublie pas. Et puis, il y celles pour qui l’on craque. »
Voix féminine : « Elles seront toutes au salon de l’auto et de la moto. Venez découvrir les dernières nouveautés et les solutions écologiques les plus récentes. Ouvert du 17 au 27 janvier, de 10 à 20h et les week-ends jusqu’à 18h30. Nocturne jusqu’à 22h les 18, 21 et 24 janvier. Plus d’info sur salonauto.be. »
Voix masculine : « European Motorshow Brussels. »
L’annonceur a estimé que le message incriminé ne dévalorise pas la publicité comme facteur d’expansion économique et social et ce pour les raisons suivantes :
1)Le plaignant soutient que les automobiles ne contribuent en rien des "solutions écologiques". Selon l’annonceur, cet argument n’est pas pertinent car il ne dit rien sur les solutions concrètes proposées au Salon, objet de la publicité. Le plaignant vise l’ensemble des automobiles, alors que la publicité vise des solutions qui sont exposées en Salon.
2)Le plaignant soutient que la publicité ferait croire qu’il existe des voitures « propres ». Selon l’annonceur, cet argument n’est pas pertinent car inviter à découvrir des solutions écologiques n’équivaut absolument pas à faire les affirmations décrites par le plaignant. Le Salon, objet de la publicité, expose d’ailleurs des solutions qui tiennent compte de la protection de la nature. L’annonceur donne différents exemples (la REVA dont le moteur ne produit pas de CO2, des voitures hydrogènes, des scooters électriques,…).
3)Le plaignant suggère que la publicité incite à un mode de déplacement nuisible à la société au détriment de modes non polluants (train, vélo,…). L’annonceur est d’avis que dans le contexte actuel le transport en commun, le vélo et la marche ne suffisent pas à répondre aux besoins de transport de personnes et de marchandises. Il est reconnu que l’automobile constitue un des moteurs les plus importants de l’économie mondiale et du progrès technologique. Ceci étant donné, l’annonceur est d’avis qu’il serait mal venu de ne pas pouvoir faire de la publicité pour ce mode de transport. D’autre part, il suffit de rappeler les innombrables efforts de l’industrie automobile et des autorités à tous les niveaux à contenir et diminuer les émissions de voiture, ainsi que les actions de soutien de ces efforts déployées par l’annonceur, organisateur du Salon. L’annonceur communique quelques exemples (recyclage maximum, les brochures de Febiac,…).
Enfin il a confirmé que la diffusion du spot a pris fin.
Le Jury a constaté que pour faire la promotion du Salon de l’Auto, des voitures et motos qui y sont exposées, ce spot radio utilise notamment la formule « les solutions écologiques les plus récentes / de nieuwste modellen en milieuvriendelijke oplossingen ».
Bien que le Jury apprécie les efforts réalisés par le secteur automobile pour l’environnement, il a néanmoins estimé que la formule susmentionné suggérant des « solutions écologiques » constitue une affirmation ou expression trop absolue impliquant qu’un produit (en l’espèce la voiture et la moto) n’a pas d’effets sur l’environnement à quel que stade que ce soit de son cycle de vie, ce qui est contraire à l’article 7 du Code de la publicité écologique.
Le Jury, ayant noté que la diffusion du spot en question a pris fin, a attiré l’attention de l’annonceur pour l’avenir sur les dispositions du Code de la publicité écologique et notamment sur l’article 7 précité.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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