L’affiche montre un close-up du buste d’une femme qui porte un cache cœur. Sur sa poitrine gauche on retrouve le tatouage : 12-12
Texte : « Weer’n fan van 12-12. 12-12 telefooninlichtingen ».
L’annonceur a fait valoir que la plainte fait état d’une interprétation purement personnelle, notamment en associant le fait même de porter un tatouage à l’holocauste, alors que des milliers de personnes aborent un tatouage décoratif pour leur plaisir et par choix personnel.
L’affiche en question n’est qu’une des variantes de cette campagne dont le concept « weer een fan van 1212 » est décliné de différentes façons : la personne qui se fait tatouer un joli 1212 l’a fait par choix personnel pour exprimer qu’elle apprécie le 1212.
D’emblée, le Jury a noté que ce visuel (une femme avec un tatouage 1212) est réalisé sous la forme d’un clin d’œil et présente un caractère de second degré.
Le Jury a estimé que ce visuel n’est pas de nature à être perçu comme un renvoi à l’holocauste. Dans le contexte actuel, un tel tatouage est perçu comme étant décoratif ou à la mode.
Le Jury a estimé que le visuel en question ne comporte aucune présentation visuelle offensant la décence selon les normes couramment admises et n’est pas de nature à porter atteinte à la dignité humaine.
A défaut d’infractions aux dispositions légales ou autodisciplinaires, le Jury a estimé n’avoir pas de remarques à formuler.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
Rue Bara 175, 1070, Bruxelles, Belgique.
E-mail: info@jep.be
Tel: +32 2 502 70 70