Femme : « Waouw Eric, t’as vu en vitrine ? »
Homme : « Mais oui, c’est leur nouvelle collection prêt-à-rouler. »
Femme : « Ah, j’adore. On entre ? »
Homme : « Enfin Joy, je t’en ai acheté une la semaine passée. »
Femme : « C’est vrai, mais c’était une rouge. »
Homme : « Il n’y a plus de place dans la garage. »
Femme : « Mais si je la gare dans la rue. »
Voix off : « La collection prêt-à-rouler de Seat. Faites votre choix parmi tous nos modèles disponibles immédiatement. Info et conditions sur seat.be. »
L’annonceur a communiqué que la publicité litigieuse a pour objectif la promotion de conditions intéressantes sur les véhicules de stock. Compte-tenu du contexte socio-économique actuel et dans la mesure où bon nombre de concurrents communiquent le même type de message, l’annonceur a décidé d’utiliser une création qui – sur le ton de l’humour - fait un parallèle entre des véhicules de stock disponibles immédiatement et des collections de prêt-à-porter (par définition, disponibles sans attendre également).
Certes, il utilise ce qui pourrait être considéré comme un stéréotype - la femme qui se laisse tenter par un modèle en vitrine/l’homme qui cèderait au désire de son interlocutrice. Cependant l’objectif ici n’est bien sûr pas de choquer l’auditoire mais bien de communiquer un message « promotionnel » sur un ton plus badin, dans une situation issue de la vie quotidienne.
L’annonceur pense que l’utilisation de stéréotypes sur le ton de l’humour n’est pas répréhensible et ne stigmatise aucunement la perception de l’un ou l’autre sexe.
Il souligne que l’homme mis en scène n’accède pas au désir de la femme, la conclusion de l’historiette étant laissée à l’appréciation de l’auditeur.
Le Jury a constaté que le spot présente la collection ‘prêt-à-rouler’ de la marque en faisant le parallèle en clin d’œil avec une collection prêt-à-porter.
Le Jury est d’avis que le ton du dialogue est badin, que la mise en scène est décalée et que l’auditeur moyen n’interprétera dès lors pas le spot au premier degré.
Le Jury a estimé que la publicité n’est pas dévalorisante ni dénigrante pour les femmes et qu’elle ne porte pas atteinte à leur dignité.
Le Jury a dès lors estimé que cette publicité n’est pas en infraction avec les Règles en matière de représentation de la personne.
A défaut d’infraction aux dispositions légales et autodisciplinaires, le Jury a estimé n'avoir pas de remarques à formuler.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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