Dans la lettre d’information de Clint via e-mail, se trouve un sujet entre les autres avec au-dessus, des images des séries Game of Thrones et Chernobyl, avec en dessous dans un rectangle gris, le mot “Lifestyle” et en dessous, le titre “Fanatieke binger? Deze honderden geweldige tv-series zijn nu spotgoedkoop - Aanraders voor enkele geweldige avondjes”.
En cliquant, on arrive sur un article sur le site de Clint, avec la même image et le titre “Fanatieke binger? Deze honderden geweldige tv-series zijn nu spotgoedkoop - Er zitten heel wat topseries bij”, avec en dessous dans un carré gris, le mot “Entertainment” et en dessous, le texte suivant :
“In een tijd waar streaming hoogtij viert, zou je denken dat er niet meer al te vaak films worden verkocht, maar niets is minder waar. Nog steeds gaan DVD’s en Blu-Ray’s vlotjes over de toonbank. Een film of serie bezitten inclusief alle extra’s blijft voor veel mensen altijd leuk en het is vaak ook een tijdje wachten voor de nieuwste blockbusters op Netflix of de concurrenten beschikbaar zijn.
Gigantische kortingsactie op bijna 300 series
De gemiddelde nieuwe DVD of Blu-Ray voor een serie kost gemiddeld zo’n 20 tot 30 euro, maar momenteel hebben ze bij webwinkel Bol.com best een interessante actie lopen. Zo kan je uit hun assortiment drie topseries kiezen en betaal je geen 70 of 80 euro voor al deze series, maar slechts 30 euro (lien vers bol.com en rouge). Eigenlijk een heel goede deal als je ziet over welke tv-series het allemaal gaat
Volledig overzicht met meer dan 300 geweldige topseries vind je hier (lien vers bol.com en rouge). Onze aanraders van de series die je eigenlijk echt moet zien en een kans moet geven, zie je hieronder. Wij zetten er ook nog even onze Clint-score bij zodat je een beetje weet wat je mag verwachten. Deze actie loopt nog twee weken, tot 28 mei om exact te zijn:”
En dessous suit une liste avec des séries, avec chaque fois le nom et le ‘Clint Score’, avec en dessous une image du produit, avec à côté un bouton bleu avec le texte “Koop bij bol.com” qui mène au site bol.com.
Le plaignant a fait référence à la lettre d’information de Clint via e-mail et a soutenu que de la publicité est faite pour bol.com sous la forme d'un soi-disant article. Il a également communiqué que rien dans le titre ne fait penser qu'il s'agit de publicité et que c'est un point comme tous les autres. Selon lui, il devrait être indiqué qu'il s'agit de publicité avant que les gens n'aillent sur le lien.
Le Jury a demandé la réaction de la société concernée et du média concerné.
Le média a communiqué que, comme des centaines d'autres sites web, il travaille avec le programme de partenariat de bol.com. Il s’agit de marketing d’affiliation et cela signifie qu'il reçoit une très petite commission lorsqu'il fait la promotion d'un produit bol.com par le biais d'un lien ou d'un widget et qu'un de ses visiteurs procède ensuite à un achat dans le magasin en ligne.
Selon le média, il est ici important de savoir que bol.com ne lui verse jamais de rétribution standard pour la rédaction d'articles dans lesquels il fait la promotion de certains produits ou attire l'attention des visiteurs sur des remises en cours. Ces articles ne sont donc pas de simples publicités. Il choisit lui-même les produits dont il pense qu'ils peuvent intéresser ses visiteurs et, dans de nombreux cas, il donne également son avis sur un produit (comme une note dans cet article) afin que le visiteur puisse juger par lui-même si ce produit est intéressant pour lui.
De plus, dans l'article faisant l'objet de la plainte, il y a plusieurs widgets bol.com - des choses qu'on ne voit jamais dans son contenu habituel. Selon lui, l'article présente ainsi des caractéristiques de contenu qui rendent la communication commerciale clairement reconnaissable - le bouton 'call-to-action'. Il y a aussi les liens dans les textes.
Personnellement, le média trouve l'ensemble de la teneur de l'article très clair et il lui semble également évident au premier coup d'œil qu'il s'agit d'un article de nature commerciale.
Cependant, il comprend que cela puisse parfois être un point de discussion et, bien qu'il estime donc que la nature commerciale de cet article est plus que claire, il est prêt à ajouter un texte explicatif supplémentaire pour être encore plus transparent pour les visiteurs, afin qu'il n'y ait plus aucun doute.
La société concernée a communiqué à titre principal ne pas comprendre pourquoi cette plainte est dirigée contre bol.com - en effet, c'est Clint.be qui affiche ce marketing d'affiliation, c'est son partenaire d'affiliation. Il s'agit d'une forme de marketing dans laquelle un site web place un lien d'un magasin en ligne particulier. Ce lien est généralement placé à côté de produits spécifiques en tant que service permettant aux clients de trouver directement l'article en question et éventuellement de l'acheter. Si une vente résulte d'un clic sur le lien placé par le site web, le partenaire affilié reçoit un petit montant, souvent un pourcentage du montant de la vente. Cette forme de marketing est largement utilisée dans le monde entier et n'enfreint pas la législation et/ou la réglementation en vigueur. Le partenaire affilié est responsable du contenu et doit se conformer aux conditions du programme de partenariat et veiller à ce que ces liens de marketing affilié ne soient pas trompeurs. Elle suppose donc que la plainte relative à l'article concerne Clint.be et ne s'applique pas à bol.com puisqu'il s'agit d'un article de Clint.be avec lequel elle n'a rien à voir.
A titre subsidiaire, la société a ajouté que l'objectif commercial de la communication est immédiatement clair grâce au texte ‘koop bij bol.com’ qui indique directement l'objectif commercial, à savoir faire un achat ; en outre, le vendeur est également clairement indiqué par ce texte, à savoir bol.com. De plus, le lien est clairement reconnaissable à la couleur bleue de bol.com, qui se détache du fond blanc, et le lien est placé juste à côté de l'article. Ce lien est présent en permanence, de sorte que le visiteur du site web a le temps de le lire, et le texte ‘koop bij bol.com’ indique clairement qu'il s'agit d'un 'call-to-action'. Enfin, le texte est rédigé en néerlandais simple pour que le public cible le comprenne bien. Selon lui, il est donc immédiatement clair pour le public cible, avant de cliquer sur l'annonce (lien), qu'il s'agit d'une communication commerciale.
Le Jury a pris connaissance des communications en question et de la plainte qui les concerne.
Il a constaté que dans la lettre d'information par e-mail du média, parmi d'autres articles, il y a un article avec au-dessus, des images des séries Game of Thrones et Tchernobyl, avec le mot “Lifestyle” dans un rectangle gris en dessous et le titre “Fanatieke binger? Deze honderden geweldige tv-series zijn nu spotgoedkoop - Aanraders voor enkele geweldige avondjes”.
En cliquant, on arrive sur un article sur le site web du média, qui fait référence à une promotion sur les DVD et Blu-Ray du magasin en ligne bol.com, avec une liste de séries en dessous, chacune avec le nom et le “Clint Score”, avec une image du produit en dessous et un bouton bleu à côté avec le texte “Koop bij bol.com” qui renvoie au site web de la société.
Suite aux réponses du média et de la société concernée, il a noté que ces communications s'inscrivent dans le cadre du programme de partenariat de bol.com en matière de marketing d'affiliation, dans lequel le partenaire reçoit une petite commission lorsqu'il place un lien vers le magasin en ligne et qu'un visiteur procède ensuite ainsi à un achat auprès de ce magasin.
Il a également noté que les deux parties indiquent que, dans le cadre de cette relation commerciale, le média reste responsable du contenu affiché.
Dans ce contexte, le Jury est d'avis que l'article sur le site web du média vers lequel l'article en question renvoie dans sa lettre d’information ne peut en l'espèce en aucun cas être considéré comme un simple contenu éditorial basé sur les centres d'intérêt du lectorat, mais résulte bien de la relation commerciale susmentionnée entre le média et la société et fait la publicité d'une offre de réduction spécifique de cette société.
Compte tenu de ce qui précède, il a donc estimé que tant l'article de la lettre d'information que l'article du site web constituent des communications commerciales dans le chef du média concerné, qui doivent donc être immédiatement et clairement identifiables en tant que telles conformément à l'article 7 du Code de la Chambre de commerce internationale (Code ICC).
Or, en ce qui concerne l'article de la lettre d'information, le Jury est d'avis qu'il ne contient pas d'indication qu'il s'agit d'une communication commerciale.
Il estime toutefois que cela devrait déjà être clair pour le consommateur avant qu'il ne clique sur l'article.
En ce qui concerne l'article sur le site web lui-même, le Jury a constaté que même si, comme l'ont souligné les parties concernées, il contient un certain nombre d'éléments qui peuvent indiquer qu'il s'agit d'une communication commerciale, tels que des liens vers le site web de la société concernée et des boutons “call-to-action”, il est d'avis que ces éléments ne sont pas suffisants en l'espèce pour informer suffisamment le consommateur de la nature de la relation commerciale dans laquelle s'inscrit cette communication.
Il a dès lors estimé que l'article du site web doit également indiquer plus clairement que ce n'était le cas qu'il s'agit d'une communication commerciale.
Compte tenu de ce qui précède et sur la base de la disposition susmentionnée, le Jury a donc demandé au média de modifier les communications commerciales en question et à défaut, de ne plus les diffuser sous leur forme actuelle.
Le média a confirmé qu'il respectera la décision du Jury.
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