L’affiche montre la poitrine à moitié couverte d’une femme, avec le texte « J'ai demandé à ma boulangère si elle avait de belles miches ... J'ai failli prendre un pain ! ».
La plaignante trouve cette publicité sexiste.
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Le Jury a constaté que l'affiche montre la poitrine à moitié couverte d’une femme, avec le texte « J'ai demandé à ma boulangère si elle avait de belles miches ... J'ai failli prendre un pain ! ».
Le Jury est d'avis que la représentation de la poitrine de la femme est déplacée dans une publicité pour une boulangerie dont les produits n'ont aucun lien avec le corps de la femme, et que la publicité réduit ainsi la femme à un objet.
Le jeu de mots figurant sur l’affiche n’est pas suffisant selon le Jury pour justifier l’utilisation de l’image concernée.
Compte tenu de la manière dont le corps de la femme est représenté en l’espèce, le Jury a estimé que la publicité porte atteinte à la dignité humaine de la femme.
Sur la base de l'article 4, alinéa 1 du Code de la Chambre de commerce internationale et des points 2 et 3 des règles du JEP relatives à la représentation de la personne, le Jury a demandé à l’annonceur de modifier la publicité et à défaut de ne plus la diffuser.
L’annonceur a confirmé qu’il respectera la décision du Jury.
À défaut de suivi dans le délai communiqué par l’annonceur, le dossier a été porté à la connaissance du Conseil de la Publicité conformément à l’article 11 du règlement du JEP.
L’annonceur a ensuite modifié la publicité comme il l’avait annoncé.
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