Le spot montre une famille fêtant Noël. Un homme ouvre un cadeau, il en sort une main qui le gifle. Les autres membres de la famille ont l’air embêtés et gênés.
Ensuite apparaît le texte « Ne pas recevoir BeTV à Noël, ça fait mal ».
Le spot montre une famille ouvrant ses cadeaux de Noël. Dans l'un des cadeaux ouvert par le "père", une main sort et le gifle violemment. Le texte suivant explique qu'il n'a pas choisi be tv.
Le plaignant estime que dans une période où règne la violence, ce type de spot est particulièrement déplacé, d'autant plus qu'il fait référence à une fête qui prône l'amour et la paix ainsi que la convivialité.
Superfaitatoirement il envoie un message de culpabilité alors que les tarifs pratiqués par be tv sont loin d'être accessibles.
L’annonceur a souligné en préambule que son intention n’était absolument pas de choquer qui que ce soit avec ce spot. Il lui a semblé que le plaignant n’ait pas très bien compris le message publicitaire qu’il essayait de faire passer. En effet, il disait que « le texte suivant explique qu'il n'a pas choisi be tv. » Or, le texte du spot disait autre chose : « ne pas recevoir BE TV, ça fait mal ». Autrement dit, la mécanique du spot est sensiblement différente de ce que semble en avoir compris ce téléspectateur: on fait une métaphore de l’impression que cela fait de ne pas recevoir BE TV à Noël, à savoir la déception. Pour ce faire, l’annonceur a mis en image une expression courante (« je me suis pris une claque », au sens figuré, comme on dit aussi « se prendre une douche froide » pour parler d’une déception). Ainsi, le spot expliquait simplement que pour être sûr de ne pas décevoir, mieux vaut offrir BE TV. Il lui semblait donc que ce spot n’incite en rien à la violence (qu’elle soit physique ou psychologique), bien au contraire. Nous n’invitons aucunement qui que ce soit à se battre pendant cette période.
Le Jury a constaté que le spot TV montre un homme qui ‘se prend une claque’ au moment où il ouvre son cadeau de Noël. Le Jury a également constaté que cette scène a pour but de rendre compte de la déception et de traduire le message publicitaire suivant « ne pas recevoir BeTV, ça fait mal ».
Le Jury est d’avis que l’humour et le côté décalé (mais pas de mauvais goût) de ce gag visuel ne devrait pas faire croire à de la violence. Le Jury a dès lors estimé que ce spot TV n’est pas de nature à inciter à la violence.
A défaut d’infractions aux dispositions légales ou autodisciplinaires, le Jury a estimé n’avoir pas de remarques à formuler.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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