Les bandes-annonce montrent différentes scènes du film, dont des scènes de sexe.
Une affiche montre un homme en costume cravate qui tient les jambes d’une femme, avec le texte "Je rentre en réunion". L’autre affiche montre un homme en costume cravate, un téléphone portable à la main, avec, au niveau de son sexe, la tête de dos d’une femme dont les mains sont posées sur son torse, avec le texte « ça va couper, je rentre dans un tunnel ».
En-dessous des affiches, le texte « Les Infidèles – 29 février 2012 ».
Le distributeur du film pour la Belgique a communiqué que ‘Les Infidèles’ a été déclaré " Enfants Admis ". Selon lui, ceci a confirmé son caractère inoffensif, loin de tout aspect discriminatoire, violent, raciste ou sexiste. Uniquement humoristique et suggestif, il ne montre rien et n'a pas vocation de provoquer ou de choquer.
Les images du film-annonce se trouvant par ailleurs dans
le film, la Commission du Ministère de la Justice n'a rien eu à y redire.
Tout d’abord, le Jury a précisé qu’il ne ressort pas de sa compétence de se prononcer sur l’œuvre cinématographique ‘Les Infidèles’, mais bien sur la publicité qui en est faite. Le Jury a ensuite noté que le thème du film porte sur l’infidélité. Le Jury a donc estimé qu’il est légitime d’évoquer ce sujet dans la publicité (les affiches et les bandes-annonce) pour promouvoir un film en la matière.
Cela étant dit, le Jury a ensuite examiné le caractère éthique / légal de la représentation de la personne humaine sur les affiches et dans les bandes-annonce. En ce qui concerne les bandes-annonce, le Jury est d’avis que les images qui y sont montrées se limitent à reprendre (comme toutes bandes-annonce) des extraits du film et transmettent donc de l’information concernant le genre du film (sur lequel à nouveau le Jury n’a pas à se prononcer). En ce qui concerne les affiches, elles représentent les acteurs dans des situations décalées correspondant à l’esprit du film en question. Un des acteurs, Jean Dujardin, est d’ailleurs bien connu du public comme ayant joué dans plusieurs comédies. Les images véhiculées par les affiches seront dès lors perçues par le public comme étant celles d’une comédie et ne sont pas de nature à être dénigrantes ni pour les femmes, ni pour les hommes.
Compte tenu de ce qui précède, le Jury a estimé que, dans ce contexte, la campagne (affiches et bandes-annonce) ne comprend pas d’éléments textuels ou visuels choquants ou indécents, qu’elle n’est pas de nature à porter atteinte à la dignité humaine et ne contrevient pas aux autres dispositions des Règles en matière de représentation de la personne.
En ce qui concerne les lieux et les heures de diffusion des publicités, le Jury s’en remet à la décision de la Commission du SPF Justice qui a déclaré ce film ‘Enfants Admis’.
A défaut d’infraction aux dispositions légales et autodisciplinaires, le Jury a estimé n'avoir pas de remarques à formuler.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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