Adverteerder / Annonceur: RECKITT BENCKISER
Product-Dienst / Produit-Service: Dettolpharma
Media / Média: TV
Beschrijving van de reclame / Description de la publicité
Le spot TV montre un bébé et une femme dans une cuisine. La femme passe ensuite un tablier blanc et se retrouve dans une pharmacie.
Voix de femme :
« En tant que maman de cet adorable bambin, je sais que ma maison doit être parfaitement hygiénique.
Et en tant que pharmacienne, je recommande d’utiliser Dettolpharma. Non seulement Dettolpharma nettoie mais en plus désinfecte en éliminant 99,9% des bactéries partout dans la maison. Résultat : une maison propre et hygiénique qui m’aide à protéger mon bébé des microbes. »
VO :
« Découvrez toute la gamme Dettolpharma, la marque numéro 1 vendue en pharmacie. »
Texte à l’écran au début du spot :
« La personne représentée est une actrice, pas une pharmacienne. ».
Klacht(en) / Plainte(s)
Le plaignant a communiqué que l’annonceur présente un produit de nettoyage-désinfectant des surfaces de la maison en montrant une maman qui devient pharmacienne pour appuyer ses propos.
Ainsi appuyée par une professionnelle de la santé (pharmacienne), la publicité dit que “désinfecter sa maison protège son enfant”.
Selon lui, ce message sous-entend largement qu’il faut désinfecter toutes les surfaces de sa maison régulièrement pour protéger son enfant. Or, étant pédiatre, il précise qu’il est largement décrit dans la littérature que l’hyperhygiénisme est néfaste pour les enfants et favorise le développement des maladies allergiques telles que l’asthme ou l’eczéma.
Ce spot, d’autant plus qu’il utilise l’image d’une pharmacienne, diffuse un message trompeur aux parents selon lui.
Beslissing Jury in eerste aanleg: Geen opmerkingen
Décision Jury de première instance: Pas de remarques
Le Jury d’Ethique Publicitaire (JEP) de première instance a pris la décision suivante dans ce dossier.
Le Jury a pris connaissance du spot TV et de la plainte qui le concerne. Il a également pris bonne note du fait que la plainte émane d’un pédiatre.
A cet égard, le Jury est conscient des tenants et aboutissants du débat relatif à l’hyperhygiénisme évoqué dans la plainte et tient à préciser qu’il se limite à examiner le contenu de la publicité sans se pencher sur les arguments scientifiques du débat en question qui ne ressort pas de sa compétence.
Il a ensuite souligné qu’il s’agit davantage d’une question d’interprétation et de perception par le consommateur moyen et est d’avis que celui-ci verra dans la publicité un message destiné à attirer son attention sur la propreté et l’hygiène dans la maison grâce au produit dont l’annonceur fait la promotion et ce, en particulier lors de la présence d’un enfant.
Suite à la réponse de l’annonceur, le Jury a noté que son produit fait l’objet de nombreuses études scientifiques et qu’il a voulu en mettre la fiabilité en avant via l’utilisation de l’image d’une pharmacienne.
Vu le but pédagogique visé par l’annonceur et le fait que le produit en question n’est vendu qu’en pharmacie, le Jury est d’avis que le spot TV n’exploite pas de manière abusive l’image d’une pharmacienne.
Il est également d’avis que la publicité en question n’exploite pas les sentiments de peur pour inciter les téléspectateurs à utiliser le produit promu.
Compte tenu de ce qui précède, le Jury a estimé que la publicité ne témoigne pas d’un manque de juste sens de la responsabilité sociale de la part de l’annonceur et n’est pas de nature à induire le consommateur en erreur sur ces points.
Le Jury a dès lors déclaré la plainte non fondée.
Veuillez noter que cette décision ne devient définitive qu’après l’expiration du délai d’appel.