Adverteerder / Annonceur: PUIG BELUX
Product-Dienst / Produit-Service: Paco Rabanne Pure XS for Her
Media / Média: Affichage
Beschrijving van de reclame / Description de la publicité
L’affiche montre une femme assise dans un fauteuil. Elle ne porte qu’un court dessous argenté et croise les bras devant sa poitrine nue. Sur le visuel, le nom « Pure XS » et une représentation du produit. En dessous, les mentions « le nouveau parfum féminin » et « paco rabanne ».
Klacht(en) / Plainte(s)
La plaignante a communiqué que la publicité montre une femme totalement nue dissimulant à peine sa poitrine. Cette image est selon elle dégradante pour la femme et ne fait que renforcer son insécurité, y compris dans l’espace public.
Selon la plaignante, les conséquences néfastes de ce genre de publicité montrant des femmes objets ne sont plus à démontrer. Les femmes luttent pour rétablir l’égalité et se sentir en sécurité dans l’espace public et ces publicités sont totalement déplacées.
Enfin, elle a ajouté que cette image à connotation clairement érotique est présente en grand nombre aux abords d’écoles.
Beslissing Jury in eerste aanleg: Geen opmerkingen
Décision Jury de première instance: Pas de remarques
Le Jury d’Ethique Publicitaire (JEP) de première instance a pris la décision suivante dans ce dossier.
Le Jury a constaté que l’affiche montre le produit promu et une femme assise dans un fauteuil, qui croise les bras devant sa poitrine nue. Il a également noté que la plainte souligne que l’affiche est présente aux abords d’écoles.
Selon le Jury, la manière dont la femme est représentée n’est pas choquante et présente une connotation sensuelle et non sexuelle.
Il est d’avis que la publicité adopte ainsi les codes habituellement employés dans l’univers du parfum.
Il est également d’avis que l’affiche ne réduit pas la femme à un objet et ne renforce pas non plus l’insécurité des femmes dans l’espace public.
Compte tenu de ce qui précède, le Jury a estimé que cette affiche ne contient pas d’élément contraire aux convenances selon les normes actuellement admises.
Il a également estimé que la publicité ne porte pas atteinte à la dignité de la femme et n’est pas dégradante pour l’image de la femme.
A défaut d’infractions aux dispositions légales ou autodisciplinaires, le Jury a estimé n’avoir pas de remarques à formuler sur ces points.
Veuillez noter que cette décision ne devient définitive qu’après l’expiration du délai d’appel.