O’Yes 03-03-2021: Geen opmerkingen

Adverteerder / Annonceur: O’YES

Product-Dienst / Produit-Service: Chaîne digitale « Moules Frites »

Media / Média: Internet (Facebook)

 

Beschrijving van de reclame / Description de la publicité

Sur la page Facebook de « Moules Frites », sous le texte « Moules Frites c’est la première chaîne digitale de vidéos et podcasts 100% consacrée à la santé sexuelle », une vidéo met en scène différents jeunes qui présentent la chaîne.
Textes et voix : « Coucou toi, t’as déjà entendu parler de Moules Frites ? Moules Frites ? (GIFs d’une fillette et ensuite d’un homme l’air étonné et de ne pas savoir de quoi on parle.) Qu’est-ce que c’est ? La première chaîne belge de vidéos et de podcasts en santé sexuelle ! Ah ouais ?! Aujourd’hui, c’est compliqué de trouver des infos fiables et de qualité sur la santé sexuelle. Donc, si tu te poses des questions sur le plaisir, la contraception, le consentement, les relations, bref la sexualité au sens large ? Moules Frites te donne un max d’infos. Moules Frites c’est aussi des reportages, des interviews, des tutos, des jeux, … Ici, pas de complexes ! Ambiance chill, zéro tabou et un humour bien de chez nous. (Plusieurs GIFs dont un d’une fillette qui sourit.) En plus, sur Moules Frites tout est fait par les jeunes et pour les jeunes. Et ouais ! C’est nous qui choisissons les sujets en fonction de ce qui nous intéresse, et des questions qu’on se pose. Retrouve-nous sur YouTube, Instagram, Facebook, TikTok et même Spotify, Deezer ou encore Google Podcast. Moules Frites ! Abonne-toi ! »

Klacht(en) / Plainte(s)

La plaignante s’est référée à une vidéo sur la page Facebook de « Moules Frites ». Elle trouve personnellement cette initiative très positive mais elle est choquée par des images d’enfant dans la publicité de lancement. Selon elle, « Moules Frites » s’adresse à des jeunes et des adolescents, et des images d’enfants n’ont absolument rien à faire dans cette publicité. A ses yeux, c’est faire l’apologie de la pédophilie, c’est comme si on disait « oui, c’est normal qu’un enfant de six ans ait la même sexualité qu’un adulte ». Elle a enfin communiqué que même si ce sont des GIFs très connus, un GIF d’adulte aurait mieux convenu.

Beslissing Jury in eerste aanleg: Geen opmerkingen
Décision Jury de première instance: Pas de remarques

Le Jury d’Ethique Publicitaire (JEP) de première instance a pris la décision suivante dans ce dossier.

Le Jury a pris connaissance de la vidéo en question et de la plainte qui la concerne.

Tout d’abord, il est d’avis que cette vidéo annonce le lancement de la chaîne en question et en fait la promotion et il considère donc qu’il s’agit d’une publicité dont l’examen du contenu relève bien de sa compétence.

Ensuite, il a constaté que les GIFs d’enfant dans la vidéo auxquels la plaignante se réfère évoquent respectivement l’étonnement et l’humour mentionné pour illustrer les propos de jeunes qui présentent la chaîne.

Selon lui et comme le confirme l’annonceur, les GIFs en général sont très populaires sur internet et sont un moyen de communication très apprécié et très souvent utilisé par les jeunes notamment. 

Avec l’annonceur, le Jury est également d’avis que la vidéo ne contient pas d’éléments visuels ou textuels qui pourraient être inconvenants pour des enfants.

Selon lui, la vidéo n’évoque aucunement les relations sexuelles avec les enfants et donc ne les banalise pas non plus ni ne les cautionne.

Il a dès lors estimé que la vidéo n’est pas de nature à causer un préjudice mental ou moral aux enfants et ne témoigne pas d’un manque de juste sens de la responsabilité sociale de la part de l’annonceur.

Le Jury est également d’avis que l’interprétation de la plaignante, à savoir que l’utilisation d’images d’enfant dans la vidéo en question constitue une apologie de la pédophilie, relève de sa seule opinion et n’est pas partagée par le grand public.

Le Jury a dès lors déclaré la plainte non fondée.

Veuillez noter que cette décision ne devient définitive qu’après l’expiration du délai d’appel.

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