Adverteerder / Annonceur: L’OREAL
Product-Dienst / Produit-Service: Garnier Fructis Hair Food Banane
Media / Média: Internet (Instagram)
Beschrijving van de reclame / Description de la publicité
L’animation montre une jeune femme avec des cheveux crépus et le texte
« Cheveux secs et affamés ? ». L’image se divise alors en deux avec au-dessus la femme et la mention « avant » et en dessous la même femme et la mention « après ». Le produit de l’annonceur apparaît alors avec le texte « Nourris-les avec Hair Food Banane » puis on voit la femme secouer ses cheveux en souriant.
Klacht(en) / Plainte(s)
La plaignante voit un stéréotype dans la combinaison de ‘jeune fille métisse’, ‘cheveux affamés’ et ‘masque à la banane’.
De plus, par rapport au fait d’utiliser le mot ‘affamé’ pour définir des cheveux, elle rappelle que dans le dictionnaire, les synonymes de ce mot sont : ‘crève la faim’, ‘miséreux’, ‘indigent’, ‘meurt-de-faim’.
Selon elle, c’est ce qui vient à l’esprit lorsqu’on entend ce mot et le coller à des cheveux puis proposer un masque à la banane à une jeune fille métissée est de très mauvais goût.
Beslissing Jury in eerste aanleg: Geen opmerkingen
Décision Jury de première instance: Pas de remarques
Le Jury d’Ethique Publicitaire (JEP) de première instance a pris la décision suivante dans ce dossier.
Le Jury a pris connaissance de la publicité et de la plainte qui la concerne.
Suite à la réponse de l’annonceur, il a noté que le produit dont la publicité fait la promotion est destiné aux cheveux très secs et que les cheveux bouclés ou crépus sont particulièrement secs. Il a également pris connaissance des éléments d’information apportés par l’annonceur à ce sujet.
Le Jury est d’avis que l’image de la femme dans la publicité est donc utilisée de manière justifiée dans le cadre de la mise en avant des caractéristiques nourrissantes et d’hydratation du produit en question pour les cheveux, et ne constitue pas un stéréotype inconvenant ni une discrimination fondée sur l’origine ethnique.
Il a également pris bonne note du fait que les masques capillaires de la gamme de l’annonceur ont tous un parfum fruité et que celui à la banane a pour but d’être nourrissant pour les cheveux très secs.
Par ailleurs, selon le Jury, l’utilisation d’un vocabulaire relatif à la faim et au fait de nourrir les cheveux n’est pas déplacée dans ce contexte. Il est d’avis que le consommateur moyen n’interprétera pas la publicité à cet égard dans le sens que lui donne le plaignant.
Le Jury a dès lors estimé que la publicité en question n’est pas de nature à dénigrer une certaine catégorie de personnes ni à porter atteinte à la dignité humaine et qu’elle n’est pas contraire aux Règles en matière de représentation de la personne.
A défaut d’infractions aux dispositions légales ou autodisciplinaires, le Jury a estimé n’avoir pas de remarques à formuler sur ces points.
Veuillez noter que cette décision ne devient définitive qu’après l’expiration du délai d’appel.