Adverteerder / Annonceur: HALUTEC
Product-Dienst / Produit-Service: Minimax waterontharders / Adoucisseurs d’eau Minimax
Media / Média: Radio
Beschrijving van de reclame / Description de la publicité
Dans le spot de 15 secondes, la voix off dit ce qui suit sur fond de musique classique :
« Un appareil qui protège votre maison, jour et nuit, sans prise de courant, sans batterie, juste de la pure fiabilité. Minimax, l’adoucisseur sans électricité. »
Dans le spot de 30 secondes, la voix off dit ce qui suit sur fond de musique classique :
« Quand la lumière s’éteint et que le monde s’arrête que reste-t-il alors ? Quand d’autres appareils s’arrêtent il y en a un qui continue. Un appareil qui n’a pas besoin d’électricité. Il continue à protéger votre maison, jour et nuit, sans prise de courant, sans batterie, juste de la pure fiabilité. Minimax, l’adoucisseur sans électricité. »
Klacht(en) / Plainte(s)
Le plaignant a communiqué que les deux publicités disent soit que ce dispositif ne consomme pas d’électricité, mais omettent de dire que le prix économique et écologique de l’eau pour regénérer les sels est désastreux en comparaison, soit que ce dispositif continue de protéger votre maison si le courant venait à manquer dans la ville. Si aucun mot n’est trompeur selon lui, les deux raisonnements sont trompeurs : primo, le coût de l’eau est non négligeable par rapport à l’électricité des systèmes “classiques” et secundo, si la ville est longtemps sans électricité, on a d’autres problèmes que l’arrêt de l’adoucissage.
Le plaignant trouve qu’il y a aussi un caractère un peu “terreur” à cette publicité qui crée une atmosphère malsaine (avez-vous pensé au “blackout” ?).
Beslissing Jury in eerste aanleg: Geen opmerkingen
Décision Jury de première instance: Pas de remarques
De Jury voor Ethische Praktijken inzake reclame (JEP) in eerste aanleg heeft de volgende beslissing genomen in dit dossier.
De Jury heeft kennisgenomen van de klacht en de betrokken radiospots die de waterontharder zonder elektriciteit van de adverteerder voorstellen.
De Jury heeft er vooreerst nota van genomen dat het gepromote product effectief werkt zonder elektriciteit, en dat het precies deze specificiteit is die de adverteerder wenst te benadrukken in zijn campagne. Naar aanleiding van het antwoord van de adverteerder heeft de Jury tevens kennisgenomen van de gedetailleerde uitleg over de werking van de waterontharder.
Wat vervolgens het element van de klacht betreft over het feit dat de radiospots zouden nalaten te vermelden dat de economische en ecologische kost van het gebruikte water rampzalig is, heeft de Jury vastgesteld dat de reclames in kwestie zich beperken tot het benadrukken van het bijzondere kenmerk van de werking zonder elektriciteit en geen verklaring of suggestie bevatten over de kenmerken van het product met betrekking tot de impact op het milieu of de kost ervan.
Gelet op het voorgaande is de Jury derhalve van oordeel dat de klacht ongegrond is op dit punt.
Wat het tweede aspect van de klacht betreft, heeft de Jury terdege nota genomen van het antwoord van de adverteerder die aangeeft dat hij voor een ludieke enscenering heeft gekozen, namelijk het beeld van de wereld die stilvalt als het licht uitgaat, om zijn betoog te illustreren.
De Jury is van mening dat de gemiddelde consument het humoristische gebruik van overdrijving duidelijk zal begrijpen en deze reclame niet zal opvatten in de zin die de klager eraan lijkt te geven.
Zij is derhalve van oordeel dat de geviseerde radiospot niet inspeelt op angst in de zin van artikel 2, alinea 2 van de Code van de Internationale Kamer van Koophandel.
Bij gebreke aan inbreuken op wettelijke of zelfdisciplinaire bepalingen, heeft de Jury gemeend geen opmerkingen te moeten formuleren op dit punt.
Gelieve er nota van te nemen dat deze beslissing pas definitief wordt na het verstrijken van de termijn voor het instellen van hoger beroep.
//////////
Le Jury d’Ethique Publicitaire (JEP) de première instance a pris la décision suivante dans ce dossier.
Le Jury a pris connaissance de la plainte et des spots radio concernés qui présentent l’adoucisseur sans électricité de l’annonceur.
Le Jury a tout d’abord noté que le produit promu fonctionne en effet sans électricité, spécificité que l’annonceur souhaite précisément mettre en avant dans sa campagne. Suite à la réponse de ce dernier, le Jury a également pris bonne note de l’explication détaillée du fonctionnement de l’adoucisseur.
Ensuite, en ce qui concerne l’élément de la plainte relatif au fait que les spots radios omettraient de dire que le prix économique et écologique de l’eau utilisée est désastreux, le Jury a constaté que les publicités visées se limitent à souligner la particularité du fonctionnement sans électricité et ne contiennent pas d’affirmation ou de suggestion quant aux caractéristiques du produit relatives à son impact environnemental ou à son coût.
Compte tenu de ce qui précède, le Jury a dès lors estimé que la plainte est non fondée sur ce point.
En ce qui concerne le second aspect de la plainte, le Jury a pris bonne note de la réponse de l’annonceur qui dit avoir opté pour une mise en scène ludique, à savoir l’image du monde qui s’arrête quand la lumière s’éteint, afin d’illustrer son propos.
Le Jury est d’avis que le consommateur moyen percevra clairement l’utilisation humoristique de l’exagération et n’interprétera pas cette publicité dans le sens que semble lui donner le plaignant.
Il a dès lors estimé que le spot radio visé n’exploite pas des sentiments de peur au sens de l’article 2, alinéa 2 du Code de la Chambre de Commerce Internationale.
A défaut d’infractions aux dispositions légales ou autodisciplinaires, le Jury a estimé n’avoir pas de remarques à formuler sur ce point.
Veuillez noter que cette décision ne devient définitive qu’après l’expiration du délai d’appel.