Cette annonce donne la fausse impression que les habitations dans les zones interdites pourraient être régularisées, alors que la régularisation n'est pas d'application pour les habitations en zones interdites qui se trouvent dans les zones vulnérables. Même les habitations dans les zones non-vulnérables qui répondent aux conditions du décret, ne sont pas certaines d'obtenir une régularisation, vu les critères d'appréciation subjective. Cette annonce encourage les gens à déposer plainte contre eux-mêmes, ce qui peut conduire à la démolition de leur habitation s'ils n'obtiennent pas d'autorisation.
L'annonceur a fait valoir que cette communication ne contient pas d'information erronée et ne donne surtout pas l'impression que toutes les infractions relatives à des constructions en zone interdite peuvent être régularisées. Il a souligné que la communication attire l'attention de l'habitant sur la nécessité de s'informer d'abord auprès de sa commune afin de savoir qu'il entre en ligne de compte pour une régularisation et qu'il est également fait référence à un numéro de téléphone de la Vlaamse Infolijn. Il a également souligné que la plainte ne vise pas l'information communiquée, mais la réglementation elle-même.
Compte tenu du fait qu'il ne relève pas de la compétence du Jury de se prononcer quant à la politique et la réglementation concernant cette problématique, il a estimé que le public est suffisamment informé par le contenu de cette annonce. Etant donné qu'aucune infraction aux dispositions autodisciplinaires n'a été constatée, il a estimé n'avoir pas de remarques à formuler.