Alors que la publicité pour le tabac est interdite, le spot laisse voir à l'arrière plan la publicité lumineuse d'une marque de tabac. Etant donné que les films publicitaires sont fréquemment revus avant le montage définitif et qu'il existe des moyens techniques pour les adapter de façon digitale, il s'agit ici de publicité clandestine du distributeur des produits de tabac Barclay laquelle a été délibérément reprise.
L'annonceur a fait valoir que le spot a été tourné dans et autour d'un magasin de journaux qui a été sélectionné pour la façon dont son quotidien se trouve sur les présentoirs et que l'enseigne lumineuse d'une marque de tabac sur la façade, laquelle est d'ailleurs parfaitement légale à cet endroit, apparaît par hasard à l'écran et qu'on doit de toute façon regarder très attentivement pour la voir. Il a également confirmé qu'il n'a pas l'intention de promouvoir la vente des produits de tabac et qu'il n'a pas eu de contact avec le fabricant de tabac en question.
Le Jury a estimé qu'on ne peut pas déduire explicitement de la façon dont l'enseigne lumineuse est montrée à l'écran que l'annonceur a eu l'intention de faire de la publicité pour du tabac et que compte tenu des informations communiquées, on ne peut pas conclure qu'il s'agit de la publicité clandestine. Etant donné que l'affichage de la marque d'un produit de tabac à l'intérieur et sur la devanture de magasins de journaux qui vendent des produits de tabac n'est pas interdite et qu'il n'a pas constaté d'infractions à d'autres dispositions légales ou autodisciplinaires, le Jury a dès lors estimé n'avoir pas de remarques à formuler.