Delhaize 14-11-2019: Pas de remarques

Adverteerder / Annonceur: DELHAIZE

Product-Dienst / Produit-Service: Delhaize biomelk / Lait bio Delhaize

Media / Média: Internet (Pinterest, sociale media) / Internet (Pinterest, réseaux sociaux)

 

Beschrijving van de reclame / Description de la publicité

Le post sur les réseaux sociaux montre un verre de lait et la mention « Ce n’est pas du lait bio. C’est l’amour d’une vache heureuse. ».

 

Klacht(en) / Plainte(s)

1) La plaignante a communiqué que pour avoir du lait, une vache doit donner un veau, qui lui sera retiré peu après sa naissance. A ce veau on ne donne pas le lait de sa mère puisqu’on le destine à la consommation humaine. Sa mère sera probablement envoyée à l’abattoir quand elle produira moins de lait. Elle se demande dès lors depuis quand enlever un bébé animal à sa mère n’est pas de la maltraitance, et depuis quand envoyer à l’abattoir un animal quand il est moins productif peut faire de lui un animal heureux.

2) La plaignante a communiqué que cette publicité est une honte et que ces pauvres bêtes souffrent physiquement et psychologiquement quand on leur enlève leur veau avant même qu’il ait pu prendre une tétée. C’est de la publicité mensongère selon elle.

3) Selon la plaignante, cette publicité est mensongère. Le veau est envoyé à l’abattoir pour consommer ce lait et la vache n’est donc certainement pas heureuse.

4) La plaignante est choquée par cette publicité. Selon elle, les vaches sont loin d’être heureuses vu la manière dont elles sont traitées pour que nous puissions récolter leur lait. Elle se demande comment être heureuse quand on est violée à répétition, quand notre enfant nous est enlevé, quand on est maltraitée, quand on est traitée de façon douloureuse avec des machines, quand on est envoyée à l’abattoir quand on coûte plus cher qu’on ne rapporte. Elle a ajouté que leur lait est sûrement de l’amour, mais pour leurs veaux, pas pour notre consommation.

 

Beslissing Jury in eerste aanleg: Geen opmerkingen

Décision Jury de première instance: Pas de remarques

 

Le Jury d’Ethique Publicitaire (JEP) de première instance a pris la décision suivante dans ce dossier.

Le Jury a examiné cette publicité en tenant compte des arguments de l’annonceur et des plaignantes.

Le Jury a tout d’abord souligné qu’il se limite à examiner le contenu de cette publicité, sans se pencher sur le débat relatif à la consommation de lait, qui ne ressort pas de sa compétence.

Il a pris connaissance des différentes plaintes et des considérations relatives à l’évocation d’une vache heureuse dans le message publicitaire en question.

Selon lui, il s’agit toutefois simplement d’une manière pour l’annonceur d’évoquer le respect et le bien-être animal qu’il souhaite mettre en avant.

Comme le précise l’annonceur lui-même dans sa réaction, cela ne relève clairement pas selon le Jury d’une démarche anthropomorphique.

Il est d’avis que le consommateur moyen est bien conscient des différents traitements réservés aux vaches laitières et qu’il n’interprétera pas la publicité en question au premier degré.

Compte tenu de ce qui précède, le Jury a estimé que la publicité n’est pas de nature à induire le consommateur moyen en erreur sur ce point.

A défaut d’infraction aux dispositions légales et autodisciplinaires, le Jury a estimé n’avoir pas de remarques à formuler sur ce point.

Veuillez noter que cette décision ne devient définitive qu’après l’expiration du délai d’appel.

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