Le spot met en scène une famille recomposée dans laquelle le père, suite au fait que le fils cadet reçoit son premier GSM, examine et veut limiter les dépenses des différents membres de la famille assis côte à côte dans le fauteuil pendant son explication. Quand le père dit à la demi-sœur qu’elle doit à présent partager son forfait GSM avec son demi-frère assis à côté d’elle, ce dernier fait un doigt d’honneur avec un sourire ironique.
L’annonceur a communiqué qu’il veille à ce que ses publicités se rapprochent au maximum de la vraie vie mais il tente de le faire avec gentillesse, sous forme de clin d’œil et dans le respect de tous.
Pour concevoir la publicité incriminée, il s’est beaucoup inspiré d’émissions ou de séries qui s’adressent particulièrement aux enfants, aux adolescents et à leurs parents.
A titre d’exemple, il cite la série « Fais pas ci, fais pas ça », suivie chaque jour par 4 millions de téléspectateurs. Cette série est, selon la chaîne France 2, une comédie inspirée de faits réels vécus chaque jour par des millions de parents et d'enfants. Si certaines scènes ou certains propos pourraient être perçus comme crûs, le pédopsychiatre Marcel Ruffo a considéré que la série faisait plutôt du bon travail d’apprentissage du respect mutuel.
D’autre part, il apparait que les enfants ont un rapport bien compris et globalement bien géré aux films, aux livres et à la fiction en général ; ils savent qu’on est dans le domaine de la fiction, du divertissement et non pas dans l’apologie de comportements à reproduire.
L’annonceur est cependant désolé s’il a heurté les plaignants, et demeurera vigilant à l’avenir sur ce sujet.
Le Jury a noté que la réalisation du spot se veut proche de la réalité et est d’avis que la scène où le garçon fait discrètement un doigt d’honneur n’est pas choquante. Dans ce contexte, le Jury a estimé que le geste incriminé ne présente pas un caractère agressif ou vulgaire.
Le Jury a également estimé que la scène en question, qui n’est pas centrale mais fait partie d’un ensemble de scènes exagérées et humoristiques, n’est pas de nature à inciter les enfants à adopter le même comportement.
Le Jury a dès lors estimé que le spot ne témoigne pas d’un manque de juste sens de la responsabilité sociale et n’est pas contraire aux Règles du JEP en matière de représentation de la personne.
A défaut d’infractions aux dispositions légales ou autodisciplinaires, le Jury a estimé n’avoir pas de remarques à formuler sur ce point.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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