Les affiches représentent respectivement une femme (ressemblant à Pamela Anderson) et un homme (ressemblant à Bill Clinton) avec le texte « Plus d’un(e) Valentin(e) à fêter ? VOO a un pack pour chacun ! ».
L’annonceur a souligné qu’il souhaitait communiquer l’accessibilité de ses packs télé, internet et téléphone pour démontrer qu’il y avait certainement un pack qui correspond à chacun et chacune.
La période de la Saint Valentin lui a semblée intéressante pour avoir une approche un peu décalée en saisissant l’opportunité de rebondir sur l’actualité de certaines célébrités. Mais ce sont clairement des caricatures qui font appel à l’inconscient collectif, sans mettre en avant l’homme par rapport à la femme. Il a choisi de prendre une femme dans cette campagne pour justement avoir l’égalité.
Jamais il n’a eu l’intention d’être dégradant ou sexiste. L’incompréhension vient peut-être du fait que le personnage masculin devait ressembler à Bill Clinton et que la réalisation n’a pas été à la hauteur du concept initial.
Le Jury a constaté que les affiches en question représentent respectivement une femme (ressemblant à Pamela Anderson) et un homme (ressemblant à Bill Clinton) avec le texte « Plus d’un(e) Valentin(e) à fêter ? VOO a un pack pour chacun ! ».
Le Jury a estimé que la façon dont sont représentés la femme et l’homme en question, en combinaison avec le message publicitaire, renvoie clairement à des stéréotypes dénigrants et sexistes.
Compte tenu de ce qui précède, le Jury a estimé que ces affiches contribuent à perpétuer des préjugés sociaux ou des images stéréotypées allant à l’encontre de l’évolution de la société, ce qui est contraire aux Règles du JEP en matière de représentation de la personne.
Le Jury a dès lors demandé à l’annonceur de ne plus diffuser ces affiches dans le futur.
L’annonceur a confirmé que les affiches ne seront plus diffusées.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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