L’annonce montre le derrière d’un chien avec, imprimé sur ses testicules en petit caractères, le texte suivant:
“En daar zit je dan. Met je neus op de ballen van een hond. ’t Is te hopen dat niemand je nu ziet, want dat zou wel gênant zijn. En een gênant moment is vooral grappig als het iemand anders overkomt. Kijk daarom naar ‘En toen kwam ons ma binnen’, een nieuw grappig programma vol gênante momenten.”
En bas le logo de 2BE et le texte: “En toen kwam ons ma binnen. Een grappig programma vol gênante momenten. Elke maandag om 20.35 bij 2BE.”
Puisque la plainte concerne une annonce pour le programme « En toen kwam ons ma binnen », l’annonceur clarifie d’abord le but du programme. Ce contexte lui semble en effet indispensable pour l’examen de la plainte.
Le programme en question est un programme d’humour à sketchs basé sur des situations gênantes où des amis, des connaissances et collègues de la société de production et des témoins anonymes se sont un jour trouvés impliqués. Le but du programme est de montrer ces histoires authentiques de manière amusante et humoristique.
L’annonceur est d’avis qu’en l’espèce il n’y a pas d’infraction à la législation ou aux codes autodisciplinaires.
L’annonce constitue pour ainsi dire un prolongement du programme et exprime parfaitement le contenu du programme. L’annonce même crée de manière ludique une situation gênante innocente. Si on voit cette annonce dans un quotidien ou un journal, on va vouloir lire le texte sur la photo. Parce que le texte est en petits caractères, on doit s’approcher de la photo et, comme le dit le texte, il serait gênant mais surtout très innocent et amusant si quelqu’un voyait cette personne si près de la photo. Il se produit donc une situation innocente et gênante dont les personnes impliquées vont probablement rire de bon cœur. Ensuite, l’annonceur indique qu’il est sans doute surtout amusant que les situations gênantes concernent d’autres personnes et il renvoie au programme.
C’est pourquoi l’annonceur est très surpris que le plaignant trouve l’annonce honteuse pour les humains et les animaux. Quand il a choisi le matériel, il a justement fait attention à ne pas utiliser d’images contraires aux normes générales de décence. L’annonceur voulait en effet éviter que la situation gênante dans l’annonce soit perçue comme vulgaire. Il s’agit d’une photo normale d’un chien où, pour l’annonce, les testicules ont été un petit peu modifiées pour pouvoir y mettre le texte. La photo ne montre pas l’animal dans une situation douloureuse, extrême ou obscène et ne peut d’aucune manière être liée à la bestialité. Les mots dans l’annonce ont aussi été très méticuleusement choisis et ne peuvent pas être considérés comme vulgaires.
Le contenu de l’annonce n’est pas de nature à ou n’a pas pour but de choquer, mais attire l’attention de manière ludique, humoristique et convenable sur un nouveau programme. L’humour qui est utilisé dans cette annonce ne fait pas en sorte que l’annonce est contraire à la loi ou aux règles de l’éthique publicitaire.
Le Jury a pris connaissance de la publicité qui montre le derrière d’un chien avec, imprimé sur ses testicules en petit caractères, le texte suivant:
“En daar zit je dan. Met je neus op de ballen van een hond. ’t Is te hopen dat niemand je nu ziet, want dat zou wel gênant zijn. En een gênant moment is vooral grappig als het iemand anders overkomt. Kijk daarom naar ‘En toen kwam ons ma binnen’, een nieuw grappig programma vol gênante momenten.”.
Le Jury a noté que cette annonce concerne un programme humoristique sur des situations gênantes que des personnes ont vécues.
Compte tenu de ce contexte, le Jury a estimé que la publicité ne contient pas d’allégation ou de représentation visuelle contraire aux normes de décence couramment admises.
A défaut d’infraction aux dispositions légales et autodisciplinaires, le Jury a estimé n'avoir pas de remarques à formuler.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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