Visuel 1
L’annonce avec comme titre « SPROX. Superior Shoes for the Superior Sex. » montre une femme en mini-jupe avec des chaussures rouges de la marque. Elle empêche un homme de sortir de la piscine en maintenant son pied sur son épaule. L’homme sourit.
En bas, 4 autres chaussures sont représentées, avec mention du nom du modèle et le prix.
Mention du logo de l’annonceur et de son site internet.
Visuel 2
L’annonce montre un homme étendu au bord d’une piscine. Une femme en minijupe et chaussures rouges à talons hauts marche sur le poignet de l’homme (le poignet se trouve entre la semelle et le talon).
L’annonceur a fait valoir que l’annonce n’a pas pour objectif d’être discriminatoire ou sexiste.
Il a précisé que le concept de l’annonce consiste à montrer que la femme sûre d’elle et à la mode est parfaitement capable de faire ses propres choix, sans aucune intervention masculine et sans devenir un objet de désir pour les hommes. C’est la raison pour laquelle les hommes représentés envisagent avec étonnement la manière dont la femme, grâce à son choix pour les chaussures de la marque Sprox, se sent sûre d’elle-même dans la relation homme-femme. Cette campagne donne une image des femmes allant à l’encontre de l’image de la relation homme-femme trop souvent véhiculée par l’industrie de la publicité, à savoir l’homme considéré comme supérieur à la femme.
Le Jury a constaté que cette publicité montre une femme en minijupe avec des chaussures rouges de la marque. Elle se trouve au bord d’une piscine et empêche un homme de sortir de l’eau en plaçant son pied sur son épaule. L’homme sourit.
Le Jury est d’avis que l’annonce en question contient un clin d’oeil évident et n’est pas de nature à être compris au premier degré par le consommateur moyen. Il est d’avis que cette annonce n’est pas de nature à être perçue comme étant dénigrante ou discriminatoire à l’égard des hommes.
A défaut d’infractions aux dispositions légales ou autodisciplinaires, le Jury a donc estimé n’avoir pas de remarques à formuler.
Le plaignant a interjeté appel de cette décision du Jury concernant le premier visuel et a également demandé d’examiner le deuxième visuel.
Le Jury siégeant en Première Instance a examiné également le deuxième visuel. Le Jury est d’avis que le deuxième visuel contient aussi un clin d’oeil évident et n’est pas de nature à être perçu au premier degré par le consommateur moyen. Le Jury est d’avis que cette annonce n’est pas de nature à être perçue comme étant dénigrante ou discriminatoire à l’égard des hommes.
Le Jury d’appel a examiné au fond les deux messages publicitaires avec comme slogan « SPROX. Superior Shoes for the Superior Sex. »
Le Jury d’appel a suivi l’avis du Jury siégeant en Première instance.
Le Jury d’appel a donc estimé que cette requête d’appel n’est pas fondée.
La décision du Jury de Première instance du 29 avril 2008 est donc confirmée.
Cette décision du Jury d’appel est définitive.
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