Dans le cadre de la campagne, trois versions du spot en question avec des images du film promu ont été diffusées : la version "A Red One Dual", la version "Showdown" et la version "Support".
Les différentes versions contiennent des images de la transformation des protagonistes en monstres ainsi que des monstres en action.
Le plaignant a communiqué que pendant le visionnage (en différé) du programme "K2 zoekt K3", une publicité a été diffusée pour le film "Venom - Let there be Carnage". Lui-même n'a aucun problème avec le contenu de cette publicité mais en tant que parent, il ne peut comprendre, ni accepter qu’une telle publicité soit diffusée pendant un programme que regardent également des enfants. Sa fille de 5 ans ne doit pas voir de telles images et a fait des cauchemars. Il demande que la publicité soit adaptée au public cible.
L'annonceur a regretté que cela se soit produit. Il veille en effet à ce que les programmes pendant lesquels ses spots sont diffusés correspondent à 100% à son public cible.
Pour cette campagne, il a également veillé à ne pas être présent avant 18 heures ou dans des contextes trop familiaux.
Il avait d'ailleurs prévu plusieurs versions du spot. Avant 21 heures, les régies devaient diffuser la version "Support", moins violente, et après 21 heures, la version "Showdown", qui vise davantage un public adulte, était utilisée. Malheureusement, la régie n'en a pas tenu compte lors de la réservation d'un spot de dernière minute dans le programme "K2 zoekt K3" et l'annonceur ne l'a appris qu'après la diffusion. Il s'est excusé pour le désagrément causé.
Le Jury a pris connaissance de la plainte concernant la diffusion de la publicité pour le film "Venom - Let there be Carnage" pendant le visionnage du programme "K2 zoekt K3", et des différentes versions du spot concerné.
Suite à la réponse de l'annonceur, il a entre autres noté que ce dernier avait veillé à ne pas être présent avant 18 heures ou dans des contextes trop familiaux et avait également prévu différentes versions du spot, une version moins violente devant être diffusée avant 21 heures et une version qui vise davantage un public adulte pouvant être utilisée après 21 heures, mais qu'il n'en avait pas été tenu compte en l'espèce lors de la réservation d'un spot de dernière minute dans le programme "K2 zoekt K3".
Le Jury a toutefois constaté que les différentes versions du spot contenaient des images impressionnantes de la transformation des protagonistes en monstres ainsi que des monstres en action, rugissant avec leurs gueules ouvertes pleines de dents, et que la bande son renforçait le côté effrayant des spots.
Il est donc d'avis que ces spots sont effectivement de nature à apparaître comme choquants pour les jeunes enfants qui y sont confrontés, ce qui peut être considéré comme très probable en étant diffusés dans le cadre d'un programme familial tel que "K2 zoekt K3".
Il est également d'avis que les différents spots ne sont pas suffisamment différents les uns des autres pour justifier une différence de traitement substantielle sur ce point.
Compte tenu de ce qui précède et sur la base des articles 1, alinéa 2 et 18.3 du Code de la Chambre de Commerce Internationale (Code ICC), le Jury a dès lors demandé à l'annonceur de modifier les différentes versions de la publicité en question et à défaut, de ne plus la diffuser dans un contexte où on peut s'attendre à ce que de jeunes enfants la voient, notamment dans un programme familial comme c'était le cas en l'occurrence.
L'annonceur a confirmé que les spots ne sont plus diffusés.
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