Femme (qui ne prononce pas bien la lettre ‘r’): « Ja, goeiendag ik ben Dominique. Ik ben de psychologe van Joy Anna Thielemans. Het is zo ik heb ontdekt dat Joy Anna lijdt aan muzofobia. Dat is eigenlijk een angst voor muizen in feite eh. Daarom ook dat zij niet meegaat met Story naar Disneyland Parijs want een levensechte Mickey dat zou haar een enorm trauma opleveren. »
VO: « Story wordt 40 en trakteert. Ga met tal van BV’s één dag naar Disneyland Parijs voor slechts 40€ per persoon. Story, geniet van het leven. »
Femme: « En van dat van een ander. »
VO: « Actie onder voorwaarden. »
Le plaignant précise que la narratrice parle avec un défaut d’élocution frappant, probablement afin de rendre le spot humoristique et de faire une différence avec un ‘vrai’ reportage. Peut-être compréhensible d’un point de vue publicitaire mais immoral selon le plaignant.
Pour les personnes avec ce défaut d’élocution, le spot est tout sauf humoristique. Le spot pourrait stimuler le harcèlement à cause de ce problème. Le plaignant trouve que le spot abuse d’un défaut d’élocution (connu) en poursuivant des buts commerciaux et que cela ne devrait pas être admis.
L’annonceur est d’avis que la publicité n’est pas de nature à viser ou à ridiculiser les personnes avec un défaut d’élocution.
Il est dès lors d’avis que la plainte n’est pas fondée, à défaut d’infraction aux dispositions légales ou aux codes.
Le Jury a constaté que le spot radio donne la parole à une femme qui ne prononce pas bien la lettre ‘r’.
Le Jury a également constaté que le spot, considéré dans sa globalité, concerne le fait qu’une ‘bekende Vlaminge’ ne pourrait pas aller au Parc Disneyland pour le 40ème anniversaire de Story à cause d’une phobie des souris. Le Jury est d’avis que ceci forme clairement l’essence du message et que le spot n’a ainsi pas pour but de viser les personnes avec un défaut d’élocution.
Dans ce contexte, le Jury a estimé que la publicité n’est pas de nature à être considérée par le consommateur moyen comme dénigrante vis-à-vis des personnes avec un défaut d’élocution et que cette publicité ne ridiculise pas non plus ces personnes.
Le Jury a également estimé que la publicité n’est pas de nature à approuver ou à encourager le harcèlement envers les personnes avec un défaut d’élocution et ne témoigne dès lors pas sur ce point d’un manque de juste sens de la responsabilité sociale dans le chef de l’annonceur.
A défaut d’infraction aux dispositions légales et autodisciplinaires, le Jury a dès lors estimé n'avoir pas de remarques à formuler sur ces points.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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