Le spot montre le visage de différentes femmes qui soupirent ou semblent avoir mal. Elles prennent ensuite le produit et on les voit alors avec le sourire.
VO : “Les filles, pourquoi supporter de l’inconfort quand on fait l’amour ? Le truc c’est que notre lubrification n’est pas la même au cours du cycle. Et c’est normal. Alors pour les jours sans on n’hésite pas à sortir son lubrifiant. 9 femmes sur 10 estiment qu’il est plus agréable de faire l’amour avec du lubrifiant.”
Texte à l’écran :
“*Enquête consommateur : 91% des 2451 sondés ont affirmé cela. UK/DUX/1218/0238b 2012. Les filles, sortons nos lubrifiants.”
La plaignante demande de tenir compte du fait qu'il y a des jeunes téléspectateurs qui n'ont que faire des femmes qui (devraient ?) aimer davantage le sexe avec du lubrifiant. Son fils de 6 ans lui en a déjà parlé plusieurs fois et elle n'aime pas ça. Elle se demande pourquoi cette publicité n'est pas diffusée seulement après 22 heures.
L'annonceur a tout d'abord communiqué qu'il ne peut être exclu que des gens autorisent leurs enfants à regarder des programmes enregistrés, y compris les plages publicitaires qui les précèdent ou les interrompent, à une heure différente que celle de la diffusion originale. Selon lui, il devrait être clair qu'aucune chaîne de télévision ne peut influencer cela.
Cependant, il est très clair sur les heures de diffusion dans ses instructions à son agence de publicité, en particulier pour les publicités Durex seulement après 21 heures. Ces instructions sont expressément suivies par son agence de publicité qui les a correctement communiquées à la chaîne en question. Cependant, un contrôle a montré qu'il y avait eu quelques diffusions entre 20h et 21h, ce qui n'aurait pas dû se produire. Compte tenu de ce qui précède, l'annonceur est néanmoins d'avis que cela ne peut lui être attribué.
Le Jury a constaté que le spot TV qui fait la promotion d’un gel lubrifiant montre le visage de différentes femmes qui d’abord soupirent ou semblent avoir mal et sourient ensuite alors que la voix-off dit entre autres : “9 femmes sur 10 estiment qu’il est plus agréable de faire l’amour avec du lubrifiant.”.
Compte tenu du contexte social actuel, le Jury est d’avis que la publicité ne contient pas de déclaration ni de représentation visuelle susceptible d’offenser la décence selon les normes couramment admises et n’est pas de nature à causer un préjudice moral à des enfants ou à des adolescents.
A défaut d’infraction aux dispositions légales et autodisciplinaires, le Jury a estimé n'avoir pas de remarques à formuler sur ce point.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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