PROCTER & GAMBLE – 12/02/2010

Description de la publicité

A la page "Sciences&Santé" dans Le Soir, un article avec le titre « Notre régime alimentaire abîme nos dents » montre une femme qui mord dans une pomme. À côté du titre figure la mention « Publi-rédactionnel ».
L’article se termine par « Oral-B Pro-Expert Protection Email durcit l’émail des dents au bout de deux semaines d’utilisation. C’est scientifiquement prouvé ».
En bas de l’article figure la mention: « 74% des Belges ignorent qu’un jus de fruit peut abîmer l’émail des dents. Et vous, le saviez-vous ? » et le logo d’Oral-B.

Motivation de la plainte

Article publicitaire qui entre en confusion avec la page "Sciences&Santé"
Article qui sous le couvert de l'OMS décrie notre régime alimentaire lié aux fruits sous des prétextes absurdes et dangereux pour l’avenir de nos enfants.Tous ces mensonges pour en arriver à une publicité qui ne se base sur aucune réalité scientifique

Position de l'annonceur

L’annonceur a communiqué que le plaignant était apparemment désagréablement surpris par le lien établi dans la publicité entre la consommation de fruits et l’érosion de l’émail des dents. En outre, il était offusqué par l’image d’une jeune femme qui mord avec appétit dans une pomme.

L’annonceur a ajouté que certaines sortes de fruits contiennent indubitablement un acide qui peut attaquer l’émail des dents. L’intention de l’annonceur était uniquement d’informer le lecteur sur la prévention de l’érosion de l’émail par une hygiène buccale adaptée. Il a souligné que les allégations dans l’annonce peuvent être étayées scientifiquement.

D’autre part, l’annonceur comprend également que le lecteur peut être surpris par cet effet négatif des fruits. Il n’était nullement dans son intention de prétendre que la consommation de fruits doit être déconseillée. En effet, la consommation de fruits est la base de tout régime équilibré et sain. D’ailleurs, l’annonce répète ce message: “les fruits, s’ils sont bons pour la santé, peuvent parfois…”.

Cependant, l’annonceur peut comprendre la confusion du consommateur et il souhaite s’excuser pour les éventuelles interprétations erronées que cette annonce peut avoir causé. L’annonceur a encore ajouté qu’il s’agissait d’une annonce unique et que l’annonceur ne prévoit pas de publier cette annonce sous la même forme dans le futur.

Décision du Jury

En ce qui concerne les allégations et les affirmations utilisées dans l’annonce, le Jury a noté que celles-ci sont étayées scientifiquement. Il a dès lors estimé ne pas avoir de remarques à formuler à cet égard.

En ce qui concerne l’annonce qu’il s’agit d’un message publicitaire, le Jury a constaté que, à hauteur du titre et en petits caractères, le terme “public-rédactionnel” est mentionné.

À cet égard, le Jury est d’avis que le terme “publi-rédactionnel” doit être mentionné clairement afin d’exclure tout risque de tromperie (art. 94/7, § 2 LPC).

Vu que cette annonce ne parraissait qu’une fois, le Jury a demandé à l’annonceur de mentionner ce terme « publi-rédactionnel » plus clairement dans le futur.

L’annonceur a confirmé qu’il respectera la décision du Jury.

A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.

Annonceur:PROCTER & GAMBLE
Produit/Service:Oral-B
Média:Quotidien
Initiative:Consommateur
Date de clôture: 12/02/2010