Un spot montre plusieurs scènes successives dans lesquelles des personnes (enfants et adultes) se trouvent dans des situations pénibles et appellent leurs mères : un petit garçon dans un bois, un soldat en guerre, une jeune femme, une petite fille qui se trouve derrière une clôture d’école, un petit garçon sur un cheval en bois de manège,… La dernière scène montre une mère, assise par terre avec un regard triste . Une petite fille se trouve à côté d’elle.
Texte : “C’est elle que vous appeliez. Aujourd’hui, ce sont elles qui vous appellent », www.msf.be, suivi par le logo.
L’annonceur a tout d’abord clarifié que le contenu décrit dans le formulaire de plainte ne correspond pas complètement au contenu du spot. Dans le spot, différentes personnes sont montrées, tant des adultes que des enfants, qui appellent leur mère. Dans ces scènes, ce n’est pas la violence qu’il a voulu faire passer ou qu’il montre. Il voulait faire référence à des moments plus pénibles de notre vie durant lesquels nous pensions à notre maman. La dernière scène montre une femme vivante, assise à côté d’une petite fille également vivante .Il a également signalé que déjà avant d’avoir reçu cette plainte, il avait décidé de changer les horaires de diffusion du spot afin qu’il ne soit plus diffusé en salle de cinéma lors des séances prévues pour les enfants. Cette modification sera mise en place pour l’ensemble des cinémas sur le territoire belge.
Le Jury a d’emblée constaté que ce spot met notamment en scène différentes personnes (enfants et adultes) appelant leur mère à l’occasion de situations difficiles de leur vie et ce sans porter atteinte à la dignité humaine et sans exploiter abusivement la détresse humaine. Il a en outre relevé que ce spot ne représente pas de personnes mortes, comme souligné à tort dans le cadre de l’une des plaintes.
Néanmoins, le Jury est d’avis que ce spot, qui peut être vu au cinéma par des enfants, comporte des scènes (situations particulièrement éprouvantes vécues par les personnes représentées dans le spot) susceptibles de causer aux enfants un dommage mental ou moral.
Compte tenu de ce qui précède et sur la base de l’article 18 du Code ICC, le Jury a recommandé à l’annonceur de modifier les horaires de diffusion du spot en question afin que celui-ci ne puisse plus être vu par des enfants (séances prévues pour les enfants).
A cet égard, le Jury a relevé des informations communiquées par l’annonceur que le spot en question ne sera plus diffusé lors des séances prévues pour les enfants, et ce à partir du 01.12.2007. Il a demandé à l’annonceur de lui confirmer que ce spot ne sera plus diffusé jusqu’au 1er décembre prochain (date de modification des horaires de diffusion) lors des séances prévues pour les enfants.
L’annonceur a confirmé que ce spot ne sera plus diffusé lors des séances prévues pour les enfants, et ce à partir du 1er décembre 2007. Il a également confirmé qu’entre-temps, ce spot ne sera plus diffusé jusqu’au premier décembre 2007 (date de modification des horaires de diffusion).
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