Le spot montre une jeune femme qui marche dans un parc en parlant au téléphone. Elle arrive chez deux amies qui l’aident à se changer. On les voit ensuite repartir à trois.
VO :
Femme 1: “Stop rushing me man! I’m two minutes away.”
Femme 2: “Do you think there is a difference between flashing and streaking?”
Femme 1: “I wasn’t planning on flashing in the park today, but I’m here for it!”
Femme 3: “That’s why we love you.”
Femme 2: “Alright glam squad, let’s go.”
Femme 1: “That was fun.”
Femme 2: “Glad it was you not me. I’m commando right now.”
Sous-titres :
Femme 1 : « Me presse pas, meuf ! Je suis là dans deux minutes. »
Femme 2 : « S’exhiber et faire du streaking, c’est pareil, tu crois ? »
Femme 1 : « Je ne comptais pas m’exhiber dans le parc aujourd’hui, mais bon ! »
Femme 3 : « C’est pour ça qu’on t’aime. »
Femme 2 : « Allez ! »
Femme 1 : « Trop fun. »
Femme 2 : « Plutôt toi que moi ! Je ne porte rien en-dessous. »
Une version plus courte du spot montre une jeune femme qui marche dans un parc en parlant au téléphone. Elle arrive chez deux amies qui l’aident à se changer.
VO :
Femme 1: “Stop rushing me man! I’m two minutes away.”
Femme 2: “Do you think there is a difference between flashing and streaking?"
Femme 1: “I wasn’t planning on flashing in the park today, but I’m here for it!”
Sous-titres :
Femme 1 : « Me presse pas, meuf ! Je suis là dans deux minutes. »
Femme 2 : « S’exhiber et faire du streaking, c’est pareil, tu crois ? »
Femme 1 : « Je ne comptais pas m’exhiber dans le parc aujourd’hui, mais bon ! "
Le plaignant a fait référence à la publicité avec des femmes qui vont s’exhiber et faire du streaking dans un parc, ce qui semble ensuite normal selon lui. Il se demande quel genre de réaction on aurait en faisant cette publicité avec des hommes. Il trouve cela un peu sexiste.
L'annonceur a communiqué qu'il souhaitait une histoire forte d'émancipation féminine avec un message émotionnel clair pour entrer dans le monde de la jeune cliente et de sa vie. Il raconte l'histoire avec un clin d'œil, de l'authenticité et une réelle envie d'engager la conversation avec elle.
Avec l'idée centrale de "conversations", la campagne combine la couche "mode" avec des dialogues authentiques et vraiment intimes où des sujets pertinents pour sa clientèle peuvent être explorés. Pour cet automne, ses insights consommateurs lui disent que leur humeur est de changer et de recommencer. Ses conversations prennent cela comme point de départ.
Le Jury a pris connaissance du spot TV en question et de la plainte qui le concerne.
Suite à la réponse de l'annonceur, il a noté que son intention était d'entrer dans le monde de la jeune cliente et de sa vie avec une histoire forte d'émancipation féminine et des dialogues authentiques et vraiment intimes où des sujets pertinents pour sa clientèle peuvent être explorés.
Le Jury est d'avis que la mise en scène montre des copines qui ne vont pas s’exhiber ou faire du streaking mais que l'une des femmes est simplement en train de se changer rapidement avec l'aide des autres. Elles font seulement référence à s’exhiber ou à faire du streaking avec humour.
Il est également d'avis que l'intention de l'annonceur traduite dans le spot est claire et que la publicité n'apparaît pas comme sexiste.
Il a dès lors estimé que le consommateur moyen n'interprétera pas cette publicité dans le sens donné par le plaignant.
Compte tenu de ce qui précède, le Jury a estimé que le spot n'est pas de nature à discriminer un groupe particulier de personnes.
A défaut d’infraction aux dispositions légales et autodisciplinaires, le Jury a estimé n'avoir pas de remarques à formuler sur ce point.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
Rue Bara 175, 1070, Bruxelles, Belgique.
E-mail: info@jep.be
Tel: +32 2 502 70 70