La bannière montre la photo d'une femme nue de face avec un ciel nuageux en arrière-plan. La femme semble marcher sur les nuages et a une auréole autour de la tête. Elle a une fleur à la main et une guirlande sur la tête et porte un objet sur son dos avec des bandoulières.
En-dessous, le texte :
“Roel Stels – William Sweetlove – Bart Ramakers
Anastasia
Galerij Artisjok”.
Selon le plaignant, il s’agit de nudité choquante.
L'annonceur a tout d'abord communiqué que la bannière fait partie de son exposition et n'est pas une publicité.
Il a ensuite ajouté que le collège des échevins de la ville concernée avait pleinement approuvé la bannière et qu'elle serait même vendue à des fins caritatives.
Le Jury a pris connaissance de la bannière sur la façade en question et de la plainte qui la concerne.
Il a constaté que la bannière contient une photo d'une femme nue représentée de face comme un ange avec un ciel nuageux en arrière-plan et en dessous, le texte : “Roel Stels – William Sweetlove – Bart Ramakers / Anastasia / Galerij Artisjok”.
Il a également pris note de la réaction du galeriste en question qui a entre autres communiqué que la bannière fait partie de son exposition et n’est pas une publicité et que le collège des échevins de sa ville n’avait pas de remarques sur la bannière après des plaintes.
Pour autant que nécessaire, le Jury confirme tout d'abord que la bannière en question vise bien à promouvoir l'exposition en question et qu'elle constitue donc une publicité pour cette activité.
Ensuite, en ce qui concerne le contenu de cette publicité, le Jury est d'avis que l'image utilisée est clairement en relation directe avec l'activité faisant l'objet de la publicité, à savoir l'exposition concernée dans la galerie d'art.
Il est également d'avis que la bannière publicitaire n'est pas de nature à constituer une infraction aux normes de décence en vigueur, ni à porter atteinte à la dignité humaine de la femme.
Le Jury a donc estimé que la publicité en question n’est pas contraire aux Règles du JEP en matière de représentation de la personne et ne témoigne pas non plus d’un manque de juste sens de la responsabilité sociale dans le chef de l’annonceur.
A défaut d’infraction aux dispositions légales et autodisciplinaires, le Jury a estimé n'avoir pas de remarques à formuler sur ces points.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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