L’affiche montre une femme couchée sur le ventre d’une autre personne, toutes deux vêtues d’un T-shirt, d’un jeans et de baskets.
En dessous, le texte: “We’re very happy. And we are such a good match. We like spending time together. There is nothing romantic in it. But we agree on one thing. All those bastard Martians can fuck off back to Mars”.
En dessous: “shop online: diesel.com” et le nom DIESEL.
L’affiche montre le corps d’une femme presque totalement visible qui est couchée – ce qui est suggéré – sur une autre femme (peu importe si cette personne est un homme ou une femme). Le texte est interprété dans l’inconscient du public cible (âgé de 15 à 25 ans) comme quelque chose dans le style « Nous avons tout le pouvoir, nous sommes inviolables et nous sommes au dessus de la loi, etc. ». Cette publicité masquée a deux buts ! Le premier est de vendre des jeans Diesel et dans ce cas, les personnes qui n’ont pas un jeans Diesel sont considérées comme inférieures. L’autre but est d’ébranler la législation belge concernant les droits des homosexuelles et également d’autres législations. Ceci va trop loin.
Le plaignant trouve le texte en soi horrible et le texte en combinaison avec la photo cause des dégâts neurologiques particulièrement importants dans l’inconscient. Comment les responsables vont-ils réparer les dégâts mentaux déjà causés aux personnes ? Le timing de la publicité masquée est également très bien choisi de telle sorte que cette publicité influence l’inconscient des écoliers qui doivent acheter leurs affaires.
L’annonceur a communiqué qu’il ne veut pas réagir à cette plainte. L’annonceur a également précisé que la campagne est terminée et qu’il n’a pas l’intention de republier cette campagne cette année.
Le Jury a constaté que l’affiche montre une femme couchée sur le ventre d’une autre personne, toutes deux vêtues d’un T-shirt, d’un jeans et de baskets. Le Jury a constaté que la femme représentée ne semble pas être une fille jeune mais plutôt une adolescente. En bas, se trouve le texte : “We’re very happy. And we are such a good match. We like spending time together. There is nothing romantic in it. But we agree on one thing. All those bastard Martians can fuck off back to Mars”.
Le Jury est d’avis que tant l’image que le texte ne sont pas choquants et ne contiennent pas d’éléments contraires aux dispositions légales ou éthiques en vigueur. Le langage fort appartient à l’environnement actuel des jeunes et ne contient en l’espèce aucune expression immorale.
Le Jury n’a pas retrouvé les différentes interprétations du plaignant concernant ce texte et les griefs du plaignant n’ont donc pas été retenus.
A défaut d’infraction aux dispositions légales et autodisciplinaires, le Jury a estimé n'avoir pas de remarques à formuler.
A défaut d’appel, ce dossier a été clôturé.
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