Adverteerder / Annonceur: DAOUST
Product-Dienst / Produit-Service: Intérim
Media / Média: Radio
Beschrijving van de reclame / Description de la publicité
Le spot radio se déroule ainsi :
Homme : « On reconnaît vite un intérimaire Daoust. »
Femme : « Mon fils, avant il fallait sonner du clairon pour le réveiller. Mais depuis que Daoust lui a trouvé un job d’électricien, c’est toujours lui le premier levé ! Et avec le sourire en plus ! »
Homme : « Vous aussi, rejoignez la grande famille des travailleurs Daoust sur daoust.be ou dans l’un de nos JobCenters partout en Belgique. Daoust, Welcome to the Family ! »
Klacht(en) / Plainte(s)
La plaignante a communiqué qu’il s’agit de discrimination anti-chômeur et que le cliché le plus galvaudé du chômeur est celui du chômeur qui ne sait pas se lever le matin, est paresseux et ne fout rien. Elle a également communiqué que l’incapacité de se lever le matin est généralement liée à un état dépressif que le chômeur finit toujours par atteindre à force de chercher en pure perte et que la paresse n’a rien à y voir.
Elle a ajouté que cette publicité n’a rien d’humoristique quand on compte autour de 200.000 chômeurs wallons et quand il n’y a quasi aucune offre d’emploi dans les agences d’intérims contrairement à ce que la publicité postule.
Beslissing Jury in eerste aanleg: Geen opmerkingen
Décision Jury de première instance: Pas de remarques
Le Jury d’Ethique Publicitaire (JEP) de première instance a pris la décision suivante dans ce dossier.
Le Jury a pris connaissance du spot radio visé par la plainte et du fait que celui-ci fait partie d’une campagne de notoriété plus large avec laquelle l’annonceur a communiqué vouloir mettre en avant le métier d’intérimaire de manière souriante et avec une touche humoristique.
Le Jury a tout d’abord précisé qu’il se limite à examiner le contenu du spot publicitaire sans se pencher sur les questions du chômage ou du travail intérimaire évoquées par la plaignante et qui ne relèvent pas de sa compétence.
Il a ensuite constaté que le spot ne mentionne pas les chômeurs en tant que tels et a noté, suite à la réponse de l’annonceur, que celui-ci a voulu faire un clin d’œil par rapport à l’image du jeune qui aime se lever tard pour utiliser une situation reconnaissable auprès des auditeurs.
Selon lui, et comme l’annonceur en fait également état dans sa réponse, le ton utilisé par la femme qui parle de son fils apparaît davantage comme positif que dénigrant et le but visé par l’annonceur est clairement perçu par le consommateur moyen.
Compte tenu de ce qui précède, le Jury est d’avis que le spot radio en question n’est pas de nature à dénigrer une certaine catégorie de personnes ou à leur attirer le ridicule et qu’il ne s’agit pas non plus d’une image stéréotypée qui porterait atteinte à la dignité humaine.
Il a dès lors estimé que la publicité concernée n’est pas contraire aux Règles du JEP en matière de représentation de la personne sur ces points.
A défaut d’infractions aux dispositions légales ou autodisciplinaires, le Jury a estimé n’avoir pas de remarques à formuler sur ces points.
Veuillez noter que cette décision ne devient définitive qu’après l’expiration du délai d’appel.