Charme de Lune 19-03-2019: Geen opmerkingen

Adverteerder / Annonceur: CHARME DE LUNE

Product-Dienst / Produit-Service: Lingerie PrimaDonna

Media / Média: Autre (affiche)

 

Beschrijving van de reclame / Description de la publicité

Le panneau publicitaire montre, des cuisses aux épaules, une femme en sous-vêtements couchée sur le ventre, avec à côté la marque « PrimaDonna ». En dessous de l’image, le texte « Nocturne : le jeudi jusqu’à 21h00 ».
Sur le côté du panneau, le texte « Charme de Lune – de la plus petite à la plus grande taille ».

Klacht(en) / Plainte(s)

La plaignante trouve le panneau publicitaire très choquant et inadmissible et dépassant les limites éthiques : image de la femme exposée (en grand) dans une position offerte.

Beslissing Jury in eerste aanleg: Geen opmerkingen
Décision Jury de première instance: Pas de remarques

Le Jury d’Ethique Publicitaire (JEP) de première instance a pris la décision suivante dans ce dossier.

Le Jury a constaté que l’affiche concernée montre, des cuisses aux épaules, une femme en sous-vêtements couchée sur le ventre.

le Jury s’est tout d’abord réfèré aux Règles relatives à la représentation de la personne qui stipulent entre autres que la représentation du corps humain en général ou d’une partie de celui-ci ne peut revêtir aucun caractère indécent ou obsène ni ne peut être avilissante ou aliénante, ce qui n’est pas le cas ici selon lui. A cet égard, il a notamment tenu compte du fait que la représentation du corps de la femme est en lien avec le produit et ses caractéristiques.

En l’occurrence, le Jury a considéré que la représentation en question n’est pas dévalorisante pour la femme et ne constitue pas non plus une exploitation abusive du corps de la femme. Selon lui, la femme n’est pas présentée de manière négative ou soumise mais la publicité montre de manière esthétique la partie du corps humain en lien avec le produit dont il est fait la promotion. Le Jury est donc également d’avis que la publicité n’est pas de nature à instrumentaliser la femme ni à porter atteinte à sa dignité ou à son intégrité.

Compte tenu du contexte social actuel, le Jury est ensuite d’avis que la photo n’est pas choquante ni contraire aux normes de décence couramment admises.

A défaut d’infractions aux dispositions légales ou autodisciplinaires, le Jury a estimé n’avoir pas de remarques à formuler sur ces points.

Veuillez noter que cette décision ne devient définitive qu’après l’expiration du délai d’appel.

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