Adverteerder / Annonceur: BALLETS
Product-Dienst / Produit-Service: Ballets.be
Media / Média: Affiche
Beschrijving van de reclame / Description de la publicité
Les affiches avec le texte « 2021 Yes we can dance » montrent respectivement un bébé orang-outan qui s’accroche à une corde et différents orangs-outans qui se balancent sur des cordes. Elles mentionnent également différents spectacles ainsi que leur lieux et dates et indiquent « ballets.be ».
Klacht(en) / Plainte(s)
La plaignante est indignée par les affiches publicitaires avec l’image d’un enfant orang-outan, annonçant un programme de concerts.
Elle a allégué que cette image ne correspond ni au contenu des œuvres musicales de Prokofiev et Tchaïkovski, ni au genre d’art chorégraphique présenté sur les affiches.
Selon elle, il n’est également pas éthique d’utiliser l’image d’un bébé orang-outan à un moment où ces animaux sont au bord de la survie en raison de la déforestation massive des forêts tropicales et ont besoin de protection. L’image des orphelins des bébés de ces animaux est utilisée dans les campagnes publicitaires des organismes publics de protection des animaux.
Beslissing Jury in eerste aanleg: Geen opmerkingen
Décision Jury de première instance: Pas de remarques
Le Jury d’Ethique Publicitaire (JEP) de première instance a pris la décision suivante dans ce dossier.
Le Jury a pris connaissance des affiches de l’annonceur avec le texte « 2021 Yes we can dance » qui montrent des orangs-outans, dont un bébé orang-outan, qui se balancent sur des cordes.
Il a également pris connaissance de la plainte à leur égard selon laquelle il n’est pas éthique d’utiliser l’image d’un bébé orang-outan à un moment où ces animaux sont au bord de la survie en raison de la déforestation massive des forêts tropicales.
Tout comme l’annonceur, le Jury est d’avis que ces photos ne portent pas atteinte à l’intégrité de ces animaux et ne les montrent pas dans des situations de maltraitance.
Selon lui, elles ne vont pas non plus à l’encontre des campagnes de protection des animaux.
Il est également d’avis que les images visées, dans le contexte de la promotion des spectacles concernés, ne font qu’illustrer de manière humoristique le slogan « 2021 Yes we can dance », faisant écho aux mesures gouvernementales restrictives concernant le secteur de la culture dans le cadre de la crise sanitaire.
Il a dès lors estimé que la publicité en question ne témoigne pas d’un manque de juste sens de la responsabilité sociale dans le chef de l’annonceur sur ce point.
A défaut d’infractions aux dispositions légales ou autodisciplinaires, le Jury a estimé n’avoir pas de remarques à formuler sur ce point.
Veuillez noter que cette décision ne devient définitive qu’après l’expiration du délai d’appel.